Le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Aissa Bekkai a fait état, lundi à Alger, du lancement de grands ateliers pour revoir la gestion du dossier du commerce extérieur. S'exprimant à l'occasion d'une rencontre nationale sur l'évaluation des accords commerciaux conclus entre l'Algérie et ses partenaires économiques, M. Bekkai a précisé que celle-ci "s'inscrivait dans le cadre du programme du ministère du Commerce et de l'application du Plan d'action du Gouvernement, à travers le lancement de grands ateliers pour revoir et poser les jalons de la gestion du dossier du commerce extérieur". Outre l'atelier de ce lundi dédié à l'évaluation des accords commerciaux, il sera également procédé à l'ouverture d'autres grands ateliers, a fait savoir le ministre délégué. Il s'agit de la question des surfacturations, de la mise en place de cadres pour l'encadrement du commerce extérieur, le lancement d'une atelier sur la stratégie nationale d'exportation, ainsi qu'un atelier sur la création des zones commerciales et économiques, notamment au niveau des zones frontalières pour lutter contre la contrebande, a précisé M. Bekkai. S'agissant de l'atelier ouvert par le ministère du Commerce concernant les accords commerciaux, le ministre délégué a indiqué que l'objectif était d'examiner l'efficience, l'utilité et la conformité de ces accords avec les intérêts économiques de l'Algérie, les points de faiblesse et de force, ainsi que l'évaluation des actions menées pour l'amélioration de l'économie nationale, particulièrement en ce qui a trait à la diversification des exportations et à l'optimisation des capacités de production des entreprises". Pour M. Bekkai, les indicateurs de la balance commerciale nous montrent que "nous pâtissons toujours de notre dépendance des autres pays, en terme d'approvisionnement, ainsi que de notre dépendance, en termes de financements, de la fiscalité pétrolière, outre la structure des exportations", a-t-il déploré. "Il y a huit engagements du Président de la République relatifs au commerce extérieur qui sont à même de contribuer, autant que possible, à changer la réalité de l'économie nationale", a-t-il assuré.