Les bourses de soutien à la préparation des athlètes algériens seront maintenues jusqu'en 2021, date des Jeux Olympiques (JO) de Tokyo-2020, reprogrammés du 23 juillet au 8 août de l'année prochaine en raison du coronavirus, a-t-on appris auprès du Comité olympique et sportif algérien (COA). "Avec la décision du CIO de prolonger le programme de bourses olympiques dont bénéficient les athlètes, le soutien qui apporté aux athlètes algériens va évidemment se poursuivre jusqu'en 2021 pour les JO, et si c'est possible jusqu'en 2022 pour les Jeux méditerranéens d'Oran", a indiqué le Comité de préparation olympique (CPO) du COA à l'APS. Dans le cadre de leur préparation aux JO de Tokyo-2020, les athlètes algériens bénéficient de 10 bourses du Comité international olympique (CIO), 7 autres de l'Association des Comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA) et 4 du Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM), "mais le gros lot est puisé sur le fonds propre du COA", selon la même source. "Jusqu'à maintenant, tous les athlètes qui ont demandé une bourse, par le biais de leurs fédérations, l'ont eue. Mais il y a toujours des athlètes qui ne se sont pas présentés pour bénéficier de leur bourse, malgré les sollicitations répétées de la CPO", a fait savoir cette dernière. L'octroi de bourses olympiques pour les athlètes algériens a commencé en 2017. Au fil des années, le nombre est passé de 40 à 104 bourses pour les athlètes d'une vingtaine de fédérations. Avant le report des JO à 2021, le nombre d'athlètes algériens qualifiés pour Tokyo s'élevait à 21 dans neuf disciplines, mais le processus de qualification est toujours ouvert. Actuellement, plus de 1600 athlètes originaires de 185 Comités nationaux olympiques (CNO), ainsi que l'équipe olympique des réfugiés formée par le CIO, bénéficient de la bourse de Solidarité olympique. Pour les JO-2020, 57% des places de qualification, tous sports confondus, ont déjà été allouées. Dans certains cas, la place est attribuée aux CNO, dans d'autres à l'athlète directement. Dans tous les cas, et conformément à la Charte olympique, les CNO conservent le droit de sélectionner les athlètes qui les représenteront aux Jeux de Tokyo.