Le conseiller du Président de la République chargé des associations religieuses, Aissa Belakhdar, a souligné jeudi à Mostaganem que le document de l'avant-projet de révision de la Constitution proposé au référendum le 1er novembre prochain garantit l'engagement de l'Etat à protéger la famille. Lors d'une rencontre avec les représentants de zaouias, d'écoles coraniques, d'associations religieuses et des imams, organisée à la Maison de la culture "Ould Abderrahmane Kaki", M. Belakhdar a appelé les associations "à veiller sur la famille", placée par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sous l'engagement de l'Etat dans le document d'amendement constitutionnel. Le conseiller du Président de la République a affirmé que l"'Etat n'abandonnera pas la famille comme l'ont fait d'autres sociétés au détriment des droits individuels et collectifs au sens large du terme". "Les droits individuels et ceux de la famille, de la jeunesse et de la femme, de la société civile, des syndicats et autres sont tous consignés dans ce document", a-t-il déclaré, exhortant les associations religieuses "à aller vers les jeunes pour les préserver contre les fléaux sociaux, notamment la toxicomanie qui détruit la famille et les sociétés". Il a soutenu, dans ce contexte, que "nos frontières sont protégées par les forces de l'Armée nationale populaire (ANP) et les forces de sécurité", néanmoins le pays est visé par d'autres parties, telles que des chaines de télévision et autres médias, se référant au documentaire portant atteinte aux Algériens, diffusé récemment sur une chaine française. D'autre part, M. Belakhdar a mis l'accent sur l'importance du choix de la date du 1er novembre, coïncidant cette année avec la célébration du Mawlid Ennabaoui Echarif et l'inauguration de la grande mosquée d'Alger, pour l'organisation du référendum. Il a appelé à accomplir le devoir électoral portant sur la révision de la Constitution "qui balise le terrain pour une révolution démocratique où les cœurs fidèles à la patrie sont l'unique arme". Lors des débats, les intervenants ont soulevé des préoccupations au sujet notamment de certains textes de loi en lien avec le secteur des affaires religieuses, la réhabilitation de l'imam et l'amélioration de sa situation socio-professionnelle.