Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer a affirmé, jeudi à Alger, que le projet d'amendement de la Constitution soumis à référendum populaire le 1er novembre prochain prévoyait "des garanties à même de renforcer la scène médiatique en Algérie". Le projet d'amendement de la loi fondamentale du pays prévoit "des garanties qui renforceront la scène médiatique", a précisé M. Belhimer dans une intervention lors de la cérémonie de distinction des lauréats du Prix du Président de la République du Journaliste professionnel, organisée au Centre international des conférences (CIC), en présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, du président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche et nombre de membres du gouvernement et de hauts responsables. Ce projet "conférera au système des droits et libertés une nouvelle dimension dans le cadre de notre identité et constantes nationales", et ce, a-t-il souligné, "en offrant des garanties susceptibles de renforcer la performance des journalistes". Le ministre de la Communication voit en ce projet d'amendement constitutionnel "l'intérêt qu'accorde l'Etat à la presse", traduit par l'article 54 qui "consacre le principe de liberté de la presse en détaillant les composantes de cette liberté, stipule le droit à la création de chaînes télévisées, de sites et journaux électroniques, interdit le discours de discrimination et de haine". Un article en vertu duquel "aucune activité de journaliste ne saura être arrêtée sans décision judiciaire". A cette occasion, le ministre a souligné l'importance accordée par le Président de la République à la corporation de la presse, mettant en avant les grands axes contenus dans son message adressé aux journalistes à l'occasion de leur journée nationale, à savoir, entre autres, "les apports des journalistes à travers toutes les étapes qu'a traversé le pays, l'incitation au numérique et au solutions technologiques, l'élaboration d'un cadre juridique pour se mettre au diapason du développement technologique, faire preuve de patriotisme pour faire face à la cybercriminalité et l'impératif de moraliser la profession et le soutien des différentes compétences". Lire aussi: La presse nationale a toujours été un levier important pour concrétiser la démocratie A souligner qu'au début de la cérémonie, plusieurs journalistes qui avaient laissé une empreinte dans la scène médiatique algérienne ont été distingués, à leur tête le défunt moudjahid et ex ministre Lamine Bechichi qui s'est éteint le 20 juillet dernier. Les anciens directeurs des quotidiens "La Tribune" et "L'Horizon", respectivement Kheireddine Ameyar et Lyes Hamdani ont été distingués ainsi que le défunt journaliste Madjid Hadji. Il s'agit également de l'ancien militant de la lutte de libération nationale et l'ex directeur de publication du quotidien "El Moudjahid", Morsli Aziz, de l'ex directeur de la télévision algérienne Abdou Benziane, du journaliste et auteur Abdelaziz Boubakir, ainsi que de l'ex DG de l'APS, début des années 90, Talmat Ammar Ali.