Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a affirmé, jeudi, que son entretien mercredi avec le président du Haut conseil d'Etat libyen, Khaled Al-Mechri a été une occasion de mettre en avant l'importance du règlement politique de la crise en Libye et de saluer les efforts de l'Algérie pour l'instauration de la stabilité dans ce pays. Dans un post publié sur son compte officiel Twitter, le Chef de la diplomatie a souligné que "son entretien avec le président du Haut conseil d'Etat libyen, Khaled Al-Mechri et des membres du Conseil a permis de mettre en avant "l'importance du règlement politique", de même qu'il a été une occasion pour saluer les efforts de l'Algérie pour "l'instauration de la stabilité dans ce pays frère". Le ministre des Affaires étrangères avait réitéré, mercredi à Tripoli, lors de son entretien avec le président du Conseil présidentiel du gouvernement libyen d'union nationale (GNA), Fayez Al-Sarraj, dans le cadre de sa visite en Libye, la position de l'Algérie appelant à l'impératif d'un règlement politique de la crise dans ce pays voisin, à travers un dialogue libo-libyen devant aboutir à "l'édification d'institutions légitimes et unies". Lors de ses entretiens à Tripoli avec nombre de responsables libyens, M. Boukadoum a réitéré "la position constante et solidaire de l'Algérie avec le peuple libyen depuis le début de la crise, une position appelant à l'impératif de parvenir à un règlement politique, à travers un dialogue libo-libyen devant aboutir à l'édification d'institutions légitimes et unies par le biais d'élections régulières et transparentes garantissant l'unité du peuple libyen et sa souveraineté sur l'ensemble de ses territoires", avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Lire aussi: Boukadoum réitère depuis Tripoli l'impératif d'un règlement par un dialogue libo-libyen M. Boukadoum avait eu des entretiens avec le président de la Chambre des députés, Hammouda Siala et un groupe de parlementaires membres du Conseil. Il s'était également longuement entretenu avec son homologue du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, Mohamed Taher Siala, avec lequel il avait abordé les derniers développements en Libye ainsi que les perspectives des processus de règlement politique conduits par la mission onusienne dans ce pays. Il avait été également question de l'examen des voies et moyens à même de promouvoir les relations bilatérales et fraternelles unissant les deux pays au mieux des intérêts et aspirations des deux peuples frères.