Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum et le président de la Chambre libyenne des députés, Hamouda Siala ont insisté, mercredi à Tripoli, sur la nécessité de respecter la volonté du peuple libyen, tout en se félicitant des positions et du rôle de l'Algérie dans la résolution de la crise libyenne. Dans un tweet posté sur son compte officiel, M. Boukadoum a indiqué avoir rencontré "le Président de la Chambre des députés en Libye, Hamouda Siala et nombre de représentants de la Chambre". Lors de cette rencontre, l'accent a été mis sur la nécessité de "respecter la volonté du peuple libyen", de même que la position de l'Algérie a été saluée à cette occasion, a-t-il ajouté. Lors de ses entretiens à Tripoli avec nombre de responsables libyens, M. Boukadoum avait réitéré "la position constante et solidaire de l'Algérie avec le peuple libyen depuis le début de la crise, une position appelant à l'impératif de parvenir à un règlement politique, à travers un dialogue libo-libyen devant aboutir à l'édification d'institutions légitimes et unies par le biais d'élections régulières et transparentes garantissant l'unité du peuple libyen et sa souveraineté sur l'ensemble de ses territoires". Les responsables libyens ont exprimé, à cette occasion, leur "profonde gratitude" à l'Algérie pour sa position "solidaire rejetant toutes les formes d'ingérence étrangère dans les affaires internes libyennes, ainsi que son appui permanant aux efforts visant à assoir la paix et la stabilité en Libye". Lors de sa visite en Libye, M. Boukadoum avait été reçu par le président du Conseil présidentiel du gouvernement libyen d'union nationale (GNA), Fayez Al-Sarraj. Le ministre des Affaires étrangères avait eu des entretiens avec le président du Haut conseil d'Etat libyen, Khaled al-Mechri. Il s'était également longuement entretenu avec son homologue du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, Mohamed Taher Siala. Les entretiens ont porté sur les derniers développements en Libye ainsi que les perspectives des processus de règlement politique menés par la mission onusienne dans ce pays. Il a été également question de l'examen des voies et moyens à même de promouvoir les relations bilatérales et fraternelles unissant les deux pays, au mieux des intérêts et aspirations des deux peuples frères.