L'Algérie a réalisé plusieurs acquis en matière de développement durable aux niveaux législatif et institutionnel, a affirmé mardi à Alger la déléguée nationale à la protection et à la promotion de l'enfance, Mme Meriem Chorfi. Lors d'un point de presse sur les Objectifs du développement durable et l'enfant, coanimé avec le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, Mme Chorfi a indiqué que "l'Algérie a réalisé plusieurs acquis dans ce domaine aux niveaux législatif et institutionnel en promulguant plusieurs lois relatives aux Objectifs du développement durable (ODD) et en adoption des plans nationaux dans divers domaines, notamment l'éducation, la santé, l'environnement et la formation ainsi que l'égalité des sexes. Les ODD ne peuvent êtres atteints sans la concrétisation des droits des enfants, notamment, une bonne santé, l'accès à une éducation de qualité, une vie sécurisée et la protection de toute formes de violence, a-t-elle dit. A cet égard, elle a affirmé que l'Algérie accordait une grande importance à la protection et la promotion des doits de l'enfance, rappelant que l'actuelle constitution qui a consacré l'intérêt suprême de l'enfant et la loi relative à la protection de l'enfant témoignent de la forte volonté politique accordée par les hautes autorités du pays à l'enfance". La déléguée nationale à la protection et à la promotion de l'enfance a rappelé que l'Organe national de la protection et de la promotion de l'enfance (ONPPE) avait lancé en partenariat avec le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) en coordination avec le Bureau de l'Unicef en Algérie, un projet de budget destiné aux enfants, à même de "consolider les ODD". Ce projet vise "à rationaliser les dépenses publiques allouées au volet enfance, et ce en coordination avec les différents départements ministériels et la société civile", a-t-elle expliqué relevant qu'il se voulait un "outil pour coordonner les efforts nationaux tendant à réaliser l'intérêt suprême de l'enfant". Elle a souligné que ce projet était "une expérience modèle en matière de dépense basée sur la planification, les objectifs et les résultats", annonçant l'organisation d'assises avant la fin de l'année sur le sujet. Par ailleurs, elle a rappelé le numéro vert "11-11", lancé en 2018 par la l'Organe national de protection et de promotion de l'enfance (ONPPE) qui a reçu jusqu'au 30 septembre, "deux millions et demi d'appels téléphoniques pour demander des conseils et des informations sur le monde de l'enfance". Il a également enregistré "7.236 notifications d'atteinte aux droits de l'enfant qui ont été prise en charge avec les autorités concernées". De son côté, le ministre de la Santé a affirmé que la santé maternelle et infantile fait partie des "priorités les plus importantes définies par les plus hautes autorités du pays" et que "toutes les stratégies mises en œuvre pour réduire la mortalité maternelle et infantile s'inscrivent dans le programme du gouvernement", ajoutant que la réalisation de la sixième enquête nationale à indicateurs multiples (MICS6) "traduit les efforts de l'Algérie pour obtenir des données fiables" et dénote sa "volonté d'améliorer la santé et le bien-être de ses citoyens". Le ministre a indiqué que les résultats de cette enquête avaient montré des "progrès remarquables" dans le domaine de la santé de l'enfant, ajoutant que "plusieurs évolutions tangibles sont enregistrées d'une enquête à une autre", dont "la baisse du taux de mortalité infantile et le recul de la malnutrition". Le ministre a souligné que la couverture sanitaire globale demeurait "l'objectif essentiel qui doit permettre à tous les citoyens de bénéficier de soins de qualité", rappelant que "la santé dans le sud fait partie intégrante de la politique nationale de santé".