La Parlementaire marocaine et secrétaire général du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib, a dressé un "sombre tableau" concernant la situation des droits de l'Homme au Maroc et souligné que le royaume est "loin de la possibilité de construire un Etat de droit et de justice". Au Maroc, "l'Etat use de l'état d'urgence sanitaire pour piétiner les dispositions de la Constitution", a assuré Nabila Mounib lors d'une conférence organisée dans le siège de sa formation politique à Casablanca. La parlementaire a encore estimé que le royaume est "loin de la possibilité de construire un Etat de droit et de justice", critiquant l'interdiction des "manifestations pacifiques" contre le pass vaccinal et la normalisation avec l'entité sioniste. Elle a aussi évoqué les détenus du Hirak du Rif et les procès des journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni. Lire aussi: Maroc: un collectif de militantes appelle à la libération des détenus politiques La secrétaire générale du PSU a également déclaré que la société marocaine "souffre de disparités étonnantes et que la pandémie (de Covid-19) a démontré que plus de 23 millions de Marocains ont besoin d'aide". En octobre dernier, le parti de Mounib avait annoncé son intention de saisir la justice pour demander l'annulation de l'entrée en vigueur du pass vaccinal. Une décision prise "en violation des principes de droit et des libertés et en contradiction avec les attentes du peuple marocain", dénonçait la formation de gauche.