Les enquêtes sur l'affaire "scandale du sexe contre les bonnes notes" ont révélé l'implication d'enseignants universitaires dans des crimes de traites des êtres humains en un flagrant abus de fonction, ont relayé des médias marocains. D'après une copie du PV de l'affaire, relayée par des médias locaux, les enseignants cités dans ce scandale ayant secoué l'opinion publique marocaine sont "impliqués dans des crimes de traite des êtres humains et d'abus de fonction". Cinq professeurs à l'université Hassan 1 sont impliqués dans ce scandale dit "sexe contre les bonnes notes" dont deux (2) en état d'arrestation, (2) en liberté provisoire alors que le cinquième est poursuivi pour "attentat à la pudeur avec violence". La même source a indiqué que les enquêtes ont fait état de "23 copies d'examen saisies concernant le concours d'accès au master (administration et droit) 2019/2020". Face à ce scandale qui a suscité une vague de colère sur les réseaux sociaux, le ministère de l'enseignement supérieur a dépêché une commission de l'inspection générale du ministère à la faculté de droit (Settat) pour y diligenter une enquête. Le doyen de la faculté, Nadjib El Hadjioui a déposé sa démission suite à ce scandale. Dans ce cadre, le haut conseil de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique a souligné que "le harcèlement prend diverses formes au Maroc, morale, physique et électronique, outre les menaces et le chantage que subissent les personnes harcelées", faisant état de cas de "violence physique et verbale contre des élèves de primaire et du cycle moyen".