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8 mai 1945 : des partis renouvèlent leur appui à la démarche revendiquant la reconnaissance par la France de ses crimes coloniaux
Publié dans Algérie Presse Service le 08 - 05 - 2022

Des partis politiques ont réaffirmé, samedi à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la Mémoire commémorant les massacres du 8 mai 1945, leur soutien en faveur de la démarche revendiquant la reconnaissance par l'Etat français des crimes coloniaux commis à l'encontre du peuple algérien, appelant l'ancien colonisateur à "assumer sa responsabilité historique".
A ce propos, le parti du Front de libération nationale (FLN) a affirmé, dans un communiqué, que la tragédie commise par le colonisateur français le 8 mai 1945, "témoin vivant que la criminalisation du système colonial qui a dépourvu les Algériens de leurs droits à la vie, à la liberté et à la souveraineté", était "une revendication légitime, historique, morale et politique".
Affichant "son soutien total à la démarche de réclamer auprès de la France l'excuse et la reconnaissance de ses crimes perpétrés à l'encontre des Algériens", la formation politique a considéré que la commémoration de cet anniversaire "était une occasion pour faire face à la culture de l'oubli et protéger la mémoire de la nation, c'est-à-dire pour s'inspirer d'une leçon traduite par la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune en instituant le 8 mai de chaque année +Journée nationale de la Mémoire+".
La commémoration de l'événement se veut également "une opportunité pour affirmer que l'Algérie, qui s'apprête à célébrer le 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, requiert la participation de tous ses enfants en vue d'ériger cet événement en une cérémonie de l'Algérie unie".
Dans le même sillage, le FLN, saluant "l'initiative politique visant à rassembler les algériens", affirme "adhérer à cette démarche et concourir à sa réussite pour appuyer la volonté sincère du Président de la République à surmonter le passé avec son lot de conflits et de rancunes et éradiquer ses séquelles tout en sécurisant l'Algérie face aux différents défis".
A son tour, le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina a estimé que les massacres du 8 mai 1945 étaient "un crime d'extermination au sens propre du mot commis par l'occupation française à l'encontre du peuple algérien sans défense".
Qualifiant ces massacres de "legs empoisonné pour le colonialisme français", M. Bengrina a affirmé que "ces crimes sont imprescriptibles". "Aujourd'hui la France doit assumer son passé et les conséquences qui en résultent", a-t-il poursuivi.
Ces évènements étaient un tournant décisif dans l'histoire du combat de l'Algérie et une véritable transition vers la révolution, a-t-il encore dit, soulignant que ce dossier restera, à l'image de la reconnaissance des crimes, la récupération des archives et des ossements des Chouhada ainsi que l'indemnisation des victimes des essaies nucléaires au Sahara, parmi les principales questions en suspens entre l'Algérie indépendante et la France coloniale".
L'enjeu d'aujourd'hui est le resserrement des rangs et la conjugaison des efforts des enfants du pays pour faire face à quiconque oserait porter atteinte à la sécurité, la stabilité, la souveraineté de l'Algérie ou à ses institutions constitutionnelles.


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