Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en visite d'inspection et de travail dans la wilaya d'Oran, a affirmé jeudi que le dessalement de l'eau de mer était "la solution la plus sûre pour approvisionner le citoyen en eau potable". Procédant à la pose de la première pierre du projet de réalisation d'une station de dessalement de l'eau de mer à Cap Blanc, dans la commune d'Aïn El Kerma, le président Tebboune a souligné que "la politique de dessalement de l'eau de mer est la plus sûre" pour alimenter les citoyens en eau potable. Dans ce contexte, il a rappelé que le groupe Sonatrach a acquis les techniques et les technologies permettant la construction de stations de dessalement d'eau de mer. "Aujourd'hui, nous sommes en mesure de réaliser ces stations avec nos propres moyens", a-t-il indiqué, estimant que "la conjugaison des efforts permettra de libérer l'Algérie des problèmes d'approvisionnement en eau potable". Concernant les projets de réalisation de cinq stations de dessalement d'eau de mer d'une capacité de 300.000 mètres cubes par jour chacune dans différentes wilayas qui permettront de porter la production à 3,3 millions de m3, le président de la République a souligné qu'il s'agit d'importantes infrastructures qui garantiront l'approvisionnement en eau potable notamment dans les villes à forte densité démographique. Lire aussi: Station de dessalement d'eau de mer de Cap Blanc: le Président Tebboune pose la 1e pierre Il a rappelé, à ce propos, que l'Algérie, avec ses 74 barrages dont 90% ont été construits après l'indépendance, occupe la première place dans ce domaine à l'échelle maghrébine et africaine. Toutefois, ce réseau reste insuffisant eu égard à la sécheresse que connaît le pays depuis quatre ou cinq années", a-t-il relevé. Le Président Tebboune a appelé les citoyens à "faire preuve de patience en attendant l'achèvement des projets", recommandant, en parallèle, aux sociétés de distribution d'eau de "ne plus priver d'eau le citoyen durant deux jours consécutifs ou plus". "Même si l'eau devient rare, il est possible de la fournir aux citoyens pendant quelques heures par jour en attendant que la situation s'améliore", a-t-il indiqué, ajoutant que "l'eau est une affaire de gestion plus qu'une affaire de pénurie". Dans ce sens, il a invité les responsables du secteur à revoir les données liées à la production et à la distribution de ce produit vital, qui "ne reflètent pas parfois la réalité".