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Le régime marocain dérangé par un journaliste espagnol
Publié dans Algérie Presse Service le 20 - 07 - 2022

Le régime du Makhzen, qui a déjà bien muselé la presse indépendante au Maroc et les commentateurs sur les réseaux sociaux, tente aujourd'hui de faire pression sur l'Espagne pour arrêter le journaliste Ignacio Cembrero, pour avoir affirmé que Rabat est derrière l'espionnage opéré via le logiciel Pegasus.
Dans une contribution parue mercredi sur "Middle East Eye", le journaliste indépendant marocain Ali Lmrabet a dénoncé la stratégie marocaine visant à étouffer la liberté de la presse en Espagne, soulignant que lorsqu'un "pouvoir est aux abois, il devient très méchant. Il utilise la terreur pour faire peur à ses opposants".
"C'est Machiavel", a-t-il dit, en rappelant que la presse indépendante au Maroc a été "assassinée" avec des procès truffés d'irrégularités qui ont permis d'envoyer en prison les plumes les plus indépendantes du pays.
Lmrabet a indiqué que les commentateurs sur les réseaux sociaux n'ont pas été épargnés pour avoir émis des opinions divergentes sur le régime, comme un ancien détenu politique du Hirak du Rif, Rabie El Ablak, qui a écopé de 4 ans de prison ferme après la publication d'une vidéo.
L'Etat marocain est encore allé plus loin récemment, en déposant plainte contre le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, pour l'avoir formellement identifié, comme l'ont fait les trois médias français (Le Monde, L'Humanité et Médiapart), poursuivis par Rabat, comme étant derrière l'espionnage des téléphones portables de plusieurs journalistes, activistes et politiciens de différents pays via le logiciel de l'entité sioniste Pegasus.
Il rappelle qu'en 2021, ce même régime a également poursuivi deux ONG internationales, Amnesty International et Forbidden Stories pour les mêmes faits.
Cependant, ce n'est pas la première plainte que Rabat dépose contre Ignacio Cembrero. En 2014, le ministre marocain de la Justice avait annoncé que le chef du gouvernement de l'époque, Abdelilah Benkirane, avait décidé de poursuivre pour "apologie du terrorisme" le journaliste Ignacio Cembrero qui avait publié en septembre 2013 sur son blog "Orilla Sur" (Rive sud), une vidéo intitulée "Maroc, le royaume de la corruption et du despotisme", du réseau terroriste al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Une plainte restée ouverte six mois, avant que le juge en charge du dossier ne la classe définitivement, en argumentant que "la publication de vidéos de l'organisation terroriste est une pratique courante dans le journalisme espagnol, que la loi ne l'interdit pas et n'a jamais interdit".
Néanmoins, quelques semaines après, sous la pression politique, Ignacio Cembrero s'est vu muté du service international du quotidien El-Pais à celui de l'édition du dimanche avec l'interdiction formelle de ne plus jamais écrire sur le Maroc.
Selon Ali Lmrabet, il y a comme une complaisance assumée entre Rabat et Madrid et des complicités sous-jacentes entre les deux gouvernements.
"Le Maroc veut la peau du journaliste (...) et le gouvernement Sanchez ne va pas bouger le petit doigt pour stopper la tentative d'une puissance étrangère visant à limiter la liberté d'expression en Espagne", a-t-il conclu.


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