Plusieurs ministres de l'énergie de pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont démenti l'existence de discussions en cours sur une éventuelle révision de l'accord conclu par l'Opep et ses alliés (Opep+) le 5 octobre dernier. A cet effet, le ministre de l'Energie et des mines, Mohamed Arkab, a affirmé mardi à l'APS qu'"il n'y a pas de discussions en cours sur une révision de l'accord du 5 octobre dernier. Les décisions de l'OPEP+ sont prises en toute transparence lors des réunions et à l'unanimité de ses membres". "Les spéculations sur d'improbables révisions des niveaux de production de l'OPEP+ sont de nature à perturber le fonctionnement normal des marchés pétroliers", a souligné M. Arkab. De son côté, le ministre de l'Energie saoudien Abdel Aziz Ben Salmane a "démenti catégoriquement" une éventuelle révision de l'accord du 5 octobre, selon l'agence de presse officielle saoudienne (SPA). "Il est bien connu, et ce n'est un secret pour personne, que l'OPEP+ ne discute d'aucune décision avant ses réunions", a déclaré le prince Abdel Aziz. Pour le premier pays exportateur de brut au monde la réduction de la production décidée en octobre dernier par l'Opep+ devrait rester en vigueur jusqu'à fin 2023. Même son de cloche chez le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, Suhail Al Mazrouei, qui a nié mardi, dans un tweet, "toute discussion avec des membres de l'OPEP+ pour réviser l'accord du 5 octobre dernier, valable jusqu'à fin 2023". Il a également affirmé que son pays s'est engagé à atteindre l'objectif de l'OPEP+ de soutenir l'équilibre du marché. Le ministre du Pétrole du Koweït, Bader Hamed Youcef Al-Mulla, a, lui aussi démenti mardi, l'existence de discussions liées à l'intention de l'alliance OPEP+ d'augmenter la production de pétrole, selon l'agence de presse koweïtienne. "Le souci du Koweït est de maintenir la stabilité de l'équilibre sur les marchés pétroliers", a-t-il soutenu. A rappeler que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés avaient décidé, lors de leur 33ème réunion ministérielle, de baisser la production pétrolière totale de l'alliance de 2 millions de barils/jour en novembre. L'alliance avait également décidé de prolonger la durée de la déclaration de coopération (Doc) jusqu'à fin 2023.