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L'UE appelée à protéger la liberté de la presse après le "harcèlement judiciaire" d'un journaliste espagnol par le Maroc
Publié dans Algérie Presse Service le 05 - 01 - 2023

L'eurodéputée Maite Pagazaurtundua a envoyé une lettre au Haut représentant de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, dans laquelle elle l'appelle à protéger la liberté de la presse face à la stratégie de "harcèlement judiciaire" que le Royaume du Maroc exerce contre le journaliste espagnol Ignacio Cembrero.
"Je vous écris pour dénoncer la stratégie de harcèlement judiciaire que le Royaume du Maroc exerce contre le journaliste espagnol Ignacio Cembrero", a notamment écrit Maite Pagazaurtundua dans sa lettre rendue publique via son compte Twitter.
La vice-présidente de la Commission parlementaire des libertés civiles a dénoncé dans cette lettre ce qu'elle considère comme une "stratégie constante visant à réduire au silence ce journaliste spécialisé dans la politique marocaine, par le biais d'une série de procédures judiciaires".
A cet égard, Maite Pagazaurtundua a passé en revue la "liste des événements qui se déroulent contre la liberté de la presse" à l'encontre de ce journaliste et qui, selon elle, remontent à janvier 2014, lorsque le Premier ministre marocain de l'époque, Abdelilah Benkirane, a déposé une plainte pénale contre Ignacio Cembrero pour "glorification du terrorisme" auprès du bureau du procureur général, plainte qui a été classée sans suite.
Elle a été suivie par une autre action en justice intentée par le Royaume du Maroc contre le journaliste pour "apologie du terrorisme", qui a également été classée sans suite en juin de la même année.
La députée rappelle aussi qu'en 2015, l'homme d'affaires marocain Ahmed Charai s'est constitué partie civile pour "atteinte à l'honneur". Cet homme d'affaires a été lié aux services secrets marocains par divers médias comme le journal El Mundo, qui l'a qualifié d'"espion du Maroc".
Elle souligne, en outre, qu'en avril 2022, le Maroc s'est constitué partie civile dans l'exercice d'une action de vantardise afin que le tribunal déclare que le journaliste espagnol n'a jamais été victime d'espionnage de la part du Makhzen.
Ignacio Cembrero avait affirmé -comme l'ont fait plusieurs médias-, que le régime marocain était derrière l'espionnage opéré via le logiciel sioniste Pegasus.
L'eurodéputée de Ciudadanos a critiqué cette "chaîne de procédures judiciaires" comme une tentative de "faire taire" le journaliste espagnol, raison pour laquelle elle a rappelé à Josep Borrell, en visite jeudi à Rabat, qu'"il est de la responsabilité des institutions européennes d'offrir des mesures de protection aux médias et à leurs travailleurs, en particulier lorsqu'ils font l'objet de représailles, de harcèlement ou de coercition de la part de puissances étrangères".
Tenant compte de la directive (UE) 2019/1937 relative à la protection des lanceurs d'alerte ainsi que de la loi européenne sur la liberté des médias qui a été présentée en septembre 2022 pour protéger le pluralisme et l'indépendance des médias, elle demande au chef de la diplomatie européenne ce qu'il compte faire "pour protéger Ignacio Cembrero en particulier".
Elle considère qu'il est "important d'envoyer un message clair contre les ingérences politiques, notamment étrangères, dans le travail des journalistes car ce type de persécution judiciaire vise à empêcher la dénonciation d'actes criminels ou autres". (APS)


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