Le ministère palestinien des Affaires étrangères a déclaré, jeudi, qu'il poursuivait ses efforts politiques, diplomatiques et juridiques pour dénoncer les pratiques de l'entité sionistes visant à harceler les détenus palestiniens. "Le ministère poursuit son action politique, diplomatique et juridique internationale pour révéler ce à quoi nos prisonniers sont soumis en termes d'attaque féroce, de campagne de persécution, d'abus et de mesures restrictives", a affirmé un conseiller politique auprès de la diplomatie palestinienne, Ahmed Al-Deek. Il a souligné que "ces restrictions visent les acquis des prisonniers, qu'ils ont obtenus grâce à leurs luttes et leurs sacrifices pendant des décennies, et leur volonté de rester ferme (face à l'occupation)". A cet effet, il a appelé la communauté internationale à "exercer une pression réelle sur le gouvernement (sioniste) pour qu'il cesse sa guerre ouverte contre le peuple palestinien, et contre les prisonniers en particulier". A son tour, Qaddura Fares, chef du Club des prisonniers palestinien a déclaré que "les prisonniers poursuivaient leurs actions de protestation devant conduire à une grève de la faim ouverte prévue le début du mois de Ramadhan prochain". "Un état de tension règne dans toutes les prisons et les prisonniers sont prêts à se battre pour défendre leurs droits et ne reculeront pas", a-t-il ajouté, appelant à "la solidarité populaire à l'extérieur des prisons, en soutien aux prisonniers". Mercredi, les détenus palestiniens dans les prisons sionistes ont entamé "des actions de désobéissance collectives" contre l'administration pénitentiaire, en réponse aux nouvelles restrictions. Fin janvier dernier, le nombre de prisonniers et détenus palestiniens dans les prisons sioniste atteignait "environ 4780, dont 29 femmes et environ 160 mineurs (de moins de 18 ans)", selon les institutions en charge du dossier des prisonniers.