L'Algérie célèbre, ce mercredi, la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information avec des indicateurs prometteurs reflétant une accélération du processus de numérisation dans tous les secteurs. Cette journée, célébrée le 17 mai de chaque année, marque la création de l'Union internationale des télécommunications (UIT) et la signature de la première Convention télégraphique internationale en 1865. Inscrite cette année sous le thème: "renforcer les capacités des pays les moins avancés (PMA) grâce aux technologies de l'information et de la communication", la journée a notamment pour objectif d'inciter les secteurs public et privé à prendre des engagements en faveur de la connectivité universelle et de la transformation numérique. L'Algérie, qui a pris conscience du rôle crucial que jouent les télécommunications et les nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le développement économique et social, a érigé la numérisation en politique d'Etat. Elle a ainsi adopté une approche proactive, mettant en place des mesures visant à favoriser la transition numérique du pays à travers d'importants investissements consentis pour moderniser les infrastructures de télécommunications et développer l'accès à Internet très haut débit dans l'ensemble du territoire national notamment les zones d'ombre. Dans ce sens, l'Algérie a œuvré pour le développement de ses infrastructures de télécommunications en optant pour le déploiement de câbles sous-marins en fibre optique afin d'augmenter sensiblement la bande passante internationale, estimée actuellement à 7,8 Térabits/seconde contre 1,5 Térabit/seconde en 2020. Cette démarche a permis une évolution dans le nombre d'abonnements à l'internet fixe (5 millions de clients à fin mars dernier) et mobile (près de 45 millions) et de raccorder quelque 700.000 clients au réseau internet très haut débit FTTH (fibre to home), aspirant à remplacer progressivement le réseau national en cuivre par de la fibre optique. Elle s'inscrit également dans le sillage d'une politique nationale de numérisation ciblant tous les secteurs, à commencer par l'administration publique, l'éducation, la santé, l'agriculture et l'industrie, entre autres. Dans la même dynamique, l'Algérie a mis en place un dispositif à même de faciliter le développement de startups technologiques, ce qui a favorisé la création d'incubateurs et encourager l'innovation et l'entrepreneuriat dans le domaine numérique.