Le Rapporteur spécial des Nations unies sur le logement, Blakrishnan Rajagopal, a indiqué, mercredi, que "le bombardement systématique par les forces d'occupation sionistes des logements et des infracteurs de base à Ghaza (...) constituent un crime de guerre et un crime contre l'humanité". "Le bombardement généralisé et systématique des logements et des infrastructures de base est strictement interdit par le droit international", a ajouté l'expert onusien, soulignant que "45 % du parc immobilier et infrastructurel à Ghaza est réduit en ruines au cours d'un mois de bombardements anarchiques". Il a fait observer, dans le même sens, que "les bâtiments, les hôpitaux, les ponts, les ambulances (...), ne sont pas et ne doivent pas être des cibles militaires". Dans le même contexte, il a affirmé que "l'évacuation forcée des populations est aussi une violation flagrante du droit international". A relever dans le même ordre d'idées, que "les forces d'occupation ont endommagé 70% des réseaux de distribution d'électricité dans la bande de Ghaza", selon l'Autorité palestinienne de l'énergie dans l'enclave. Mardi, le SG de l'ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné les attaques et les raids de l'armée sioniste visant les infrastructures de base et des civils à Ghaza.