De nouveaux appels ont été lancés pour l'acheminement d'une aide humanitaire à Ghaza, victime d'une agression sioniste sans précédent et qui subit des bombardements incessants depuis 33 jours parallèlement à une campagne de répression continue en Cisjordanie. Le ministère palestinien de Santé a annoncé que le bilan des martyrs palestiniens s'est alourdi à 10.678 et celui des blessés à environ 28.500. Parmi les martyrs, 4324 enfants, 2823 personnes âgées, en plus de 2550 personnes portées disparues. En outre, 18 hôpitaux sur un total de 35 ont été fermés en raison des frappes sionistes et du manque de carburant. Le ministère a souligné que les médecins sont toujours obligés de pratiquer des opérations sans anesthésie, y compris pour les blessés des bombardements et les femmes qui accouchent par césarienne. Face à cette critique situation, les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 ont plaidé mercredi à Tokyo, pour la mise en place de "pause et couloirs humanitaires" à la bande de Ghaza, afin notamment de permettre l'acheminement "urgent" d'aide humanitaire sur le territoire palestinien et l'évacuation des civils menacés par la série de raids sionistes continus depuis le 7 octobre dernier. Ces "pauses et couloirs" humanitaires, une terminologie moins forte qu'un cessez-le-feu ou une trêve, doivent permettre l'acheminement "urgent" de l'aide humanitaire sur le territoire palestinien et l'évacuation des civils menacés par les agressions sionistes, selon la déclaration commune des ministres du G7, réunis à Tokyo. De leur côté, les agences humanitaires de l'ONU ont lancé un nouvel appel pour accéder à la bande de Ghaza. "Chaque jour, vous pensez que c'est le pire jour mais le lendemain est pire", a déclaré le porte-parole de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Christian Lindmeier. Déplorant le nombre de morts et le niveau de souffrances "difficile à imaginer", il a fait état d'une moyenne de 160 enfants tombés en martyrs chaque jour dans l'enclave palestinienne. "Le Secrétaire général (de l'ONU) reste extrêmement affligé par les meurtres de civils à Ghaza et par la catastrophe humanitaire qui continue de se produire, avec un bilan inimaginable pour les civils. Il réitère également son appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat", a indiqué son porte-parole, Stéphane Dujarric. Dans ce contexte, l'Agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré mardi que plus de deux Ghazaouis sur trois ont été déplacés en un mois, avoisinant, selon l'agence onusienne, les 1,5 million personnes faisant face à des conditions de vie inhumaines. Les civils luttent quotidiennement pour trouver du pain et de l'eau et font face à des coupures régulières des télécommunications. En outre, plus de 717.000 Palestiniens ont trouvé refuge dans 149 installations de l'UNRWA à travers l'enclave, y compris dans le nord, qui a été coupé du reste de la bande de Ghaza par l'armée d'occupation sioniste. 2 280 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie occupée depuis le 7 octobre Le Club des prisonniers palestiniens (ONG) a annoncé que les forces sionistes avaient arrêté mercredi à l'aube au moins 65 Palestiniens en Cisjordanie occupée, portant le nombre de détenus dans ce territoire à 2 280 depuis le 7 octobre dernier. La même source a souligné que le nombre de détenus en Cisjordanie occupée s'est élevé à plus de 2 280 Palestiniens depuis le 7 octobre dernier, et que "les arrestations se sont accompagnées d'actes systématiques d'abus contre les détenus et leurs familles". Selon des médias, les arrestations sont effectuées en perquisitionnant les maisons palestiniennes pendant la nuit jusqu'à l'aube, et les détenus sont transférés dans des centres de détention temporaires, avant d'être orientés vers les principaux centres d'enquête ou les prisons. Le ministère des Affaires estrangères palestinien a dénoncé les violations de l'occupation sioniste et de l'administration pénitentiaire contre les prisonniers palestiniens croupissant dans les geôles de l'entité sioniste, ainsi que l'escalade du ciblage, de torture et des harcèlements à leur encontre.