L'avocat français, Gilles Devers, mandaté par la société civile et un collectif d'avocats de plusieurs pays pour déposer une plainte collective contre l'entité sioniste devant la Cour pénale internationale (CPI) a indiqué, jeudi, que cette plainte "a toutes les chances d'aboutir", appelant toutefois les dirigeants du monde entier "à suivre la démarche du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, invitant les citoyens et les juristes à saisir en masse la CPI". Dans une déclaration à l'APS peu de temps après le dépôt de la plainte devant la CPI, Me Devers a indiqué que "la plainte pour génocide contre l'entité sioniste a beaucoup de chances de réussir", notant que "la reconnaissance par la CPI de la Palestine en tant qu'Etat en février 2021 et de sa souveraineté sur Ghaza, la Cisjordanie occupée et El-Qods-Est sont de grands atouts". "En se prononçant ainsi, la CPI a jugé pratiquement le caractère illégal de l'annexion d'El Qods-Est par l'entité sioniste", a-t-il souligné, notant toutefois que "c'est un travail long et de longue haleine". Pour le juriste, la CPI n'a pas beaucoup de choix devant elle, "car en cas d'échec de cette plainte, la Cour va se décrédibiliser auprès de la communauté internationale et n'aura plus d'avenir". Il a appelé, en outre, la société civile et les défenseurs des droits de l'Homme à transmettre davantage de preuves à la CPI quant aux crimes des sionistes en Palestine. Poursuivant dans le même contexte, l'avocat a appelé aussi la communauté internationale à appuyer financièrement cette plainte "parce que le manque d'argent peut aussi être l'un des arguments pour le Procureur afin de ne pas aller jusqu'au bout de son enquête", a-t-il mis en garde. Il a exhorté "tous les dirigeants du monde à suivre la démarche honorable du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, appelant les citoyens et les hommes de droit à saisir la CPI". Gilles Devers a rappelé, enfin, que "cette plainte initiée par 120 grandes associations et appuyée par 300 avocats à trois objectif à atteindre. Le premier est de contraindre le Procureur (de la CPI) à faire son enquête, le deuxième est de dire aux Palestiniens qu'ils ne sont pas seuls et le troisième est à l'attention de la communauté internationale, l'invitant à plus de mobilisation".