Des étudiants de l'université d'Amsterdam (UvA) ont installé lundi un campement sur le campus de l'établissement pour protester contre l'agression sioniste barbare contre la Palestine, appelant à ce que l'université rompe tout lien avec l'entité sioniste, selon des médias. Sur des photos publiées par des médias néerlandais, figurent notamment une dizaine de tentes sur une pelouse entre des bâtiments universitaires et plusieurs dizaines d'étudiants, certains portant des keffiehs, ont rapporté ces médias. Un autre cliché montre un pont barricadé avec des palettes. Deux bannières ont été accrochées à l'ouvrage, l'une indiquant "Ghaza solidarity encampment" (campement en solidarité avec Ghaza, ndlr), sur fonds de multiplication de ces mobilisations en Europe et aux Etats-Unis. L'autre bannière appelle au "boycott", avec des photos de mains couleur rouge sang. "Nous ne sommes pas juste là pour camper pendant deux jours", a déclaré l'un des organisateurs de la manifestation à l'agence de presse néerlandaise ANP. "Nous sommes ici pour exiger que cette université mette fin à sa complicité dans le génocide" à Ghaza. Les tentes ont été posées sur une pelouse du campus de Roeterseiland entre des bâtiments universitaires, a indiqué un porte-parole de l'UvA. Deux ponts ont été barricadés, mais la zone est toujours accessible, selon l'ANP. Vingt tentes ont, selon le média, été plantées sur les lieux. La chaîne de télévision locale AT5 évoque 200 étudiants et précise que pour le moment, tous les cours sont maintenus. Parti des campus américains le mois dernier - où il a parfois fait l'objet d'une répression des forces de l'ordre - le mouvement étudiant contre l'agression sioniste barbare contre la Palestine, s'est propagé à travers le monde. Il a notamment gagné Paris, Lausanne, Berlin, Montréal, Mexico, Dublin ou Sydney.