La Société du Croissant-Rouge palestinien a affirmé mercredi que des milliers d'habitants de la bande de Ghaza courent le risque de mourir de faim. Dans un communiqué repris par l'agence de presse Wafa, la Société a appelé à la nécessité d'acheminer l'aide humanitaire dans les zones nord de la bande de Ghaza et de lever le siège, mentionnant que "l'aide humanitaire aérienne ne répondait pas aux besoins nécessaires pour réduire les taux de faim". Elle a également appelé "à l'ouverture des points de passage et à l'acheminement de l'aide dans toutes les zones de la bande de Ghaza", soulignant que "l'occupation cible délibérément et continuellement les équipes de secours". Un rapport international publié mardi a mis en garde contre "le risque élevé de famine dans toute la bande de Ghaza, à la lumière de l'agression sioniste continue et des restrictions à l'accès humanitaire, notant qu'"environ 96 % de la population de Gaza est confrontée à des niveaux élevés d'insécurité alimentaire aiguë". Le rapport intitulé "Classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire" a, en outre, indiqué que l'ensemble de la bande de Ghaza est classée comme étant en état d'urgence, ce qui constitue la quatrième étape de la classification qui précède la famine, la cinquième étape. Il a, dans le même contexte, souligné que "plus de 495. 000 personnes (22 % de la population) sont confrontées à des niveaux catastrophiques d'insécurité alimentaire aiguë à la cinquième étape", au cours de laquelle les familles sont confrontées à de graves pénuries alimentaires, à la famine et à l'épuisement de leur capacité à faire face.