Le risque de propagation de la polio dans la bande de Ghaza, dévastée par une guerre génocidaire sioniste, reste élevé à moins qu'une réponse urgente et globale ne soit apportée à cette grave menace sanitaire, ont déclaré mercredi des organisations humanitaires de l'ONU. "Au moins deux doses de vaccin seront nécessaires pour stopper la transmission", ont expliqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), dans une mise à jour. "Trois cas de paralysie ont été signalés fin juillet par les autorités sanitaires de Ghaza et des échantillons ont été envoyés en Jordanie pour y être analysés. La paralysie flasque aiguë peut avoir de nombreuses causes, dont le poliovirus", selon l'OMS. L'agence de santé des Nations Unies a noté précédemment que "même si Ghaza avait une excellente couverture vaccinale contre la polio avant la guerre, des mois de combats ont créé l'environnement parfait pour que le vaccin antipoliomyélitique affaibli mute en une version plus forte capable de provoquer une paralysie chez ceux qui ne sont pas complètement immunisés". L'OMS et l'UNICEF ont également exprimé leur inquiétude quant à tout retard dans la livraison du vaccin contre la polio et du matériel vital de la chaîne du froid dans un contexte de guerre dans l'enclave. Des pauses humanitaires "doivent être mises en place pour vacciner les enfants afin d'atténuer le risque de transmission", ont insisté les agences de l'ONU.