L'Union syndicale Solidaires a appelé au respect du droit international après l'annulation par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) de deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc étendus illégalement au Sahara occidental occupé, affirmant qu'il était temps que cesse le pillage des richesses du peuple sahraoui. "L'annulation des derniers accords commerciaux de l'Union européenne est insuffisante. Il est temps que les autorités françaises, européennes et internationales respectent et fassent respecter le droit international", a jugé cette organisation syndicale française, membre du Réseau syndical international de solidarité et de lutte avec l'Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO). L'organisation, qui a plaidé, dans un communiqué, pour "l'application des résolutions internationales" au Sahara occidental, a affirmé également qu'il était temps que cessent les violations des droits du peuple sahraoui et le pillage de ses richesses. Réitérant son soutien au peuple sahraoui et à "tous les peuples qui luttent pour leur émancipation et leur autodétermination", l'Union syndicale Solidaires a condamné la décision du président français Emmanuel Macron qui a apporté son appui au prétendu "plan d'autonomie" marocain pour le Sahara occidental. "Nous condamnons les paroles inadmissibles du président Macron cet été pour des intérêts économiques et politiques avec le Maroc et qui vont à l'encontre des résolutions internationales", a indiqué l'organisation. Cette dernière, qui a participé à la célébration du 50e anniversaire de l'UGTSARIO et au 2e Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui du 20 au 22 octobre, a condamné, par ailleurs, le "génocide à Ghaza" et les "massacres" perpétrés en Cisjordanie et au Liban par l'entité sioniste.