L'Autorité palestinienne a appelé les pays arabes à lui allouer une aide financière de 10 millions de dollars pour le financement des projets hydriques dans la région. Lors des réunions du Comité technique et scientifique du Conseil ministériel arabe de l'eau, le président de la délégation palestinienne a déclaré, à la presse, que la demande palestinienne sera soumise officiellement, par le biais du secrétariat général de la Ligue arabe, à la réunion du conseil ministériel de l'eau prévu jeudi au Caire. Il a également souligné, dans ce sens, qu'Israël interdit au peuple palestinien de bénéficier complètement de ses parts additionnels en eau estimé à 80 millions m3 conformément à la convention d'Oslo signée en 1993. Les travaux du Comité technique et scientifique du Conseil ministériel arabe de l'eau, ont débuté dimanche sous la présidence de l'Algérie. Il débattra, trois jours durant, de l'exploitation illégale des ressources hydriques arabes par Israël notamment en Palestine et au Golan syrien occupé. Le Comité examinera, en outre, les différents aspects de la question de l'eau dans la région arabe, notamment le suivi des recommandations ayant sanctionné le sommet économique arabe tenu l'année précédente au Koweït sous le thème "l'élaboration d'une stratégie de sécurité hydrique dans la région arabe pour faire face aux défis et répondre aux exigences du développement durable". Il sera, également, question de d'examiner le suivi de la mise en œuvre du projet de gestion complémentaire des ressources en eau en vue d'aboutir à un développement durable dans la région arabe ainsi que l'application des Objectifs du Millénaire concernant l'approvisionnement en eau, outre, les préparatifs à la participation arabe au 6ème forum mondial de l'eau devant se tenir en 2012 à Marseille, France. Les experts arabes examineront, lors de ces travaux, la feuille de route portant sur le dessalement des eaux", un des thèmes choisi lors de ces travaux, visant le développement des ressources hydriques dans la région. Ils passeront en revue les expériences de coopération interarabes en matière d'exploitation des eaux souterraines communes et l'intensification des négociations arabes et les autres pays non-arabes portant sur les ressources hydriques.