La 18e conférence internationale sur le sida s'est ouverte dimanche dans la capitale autrichienne Vienne avec la participation de plus de 20.000 chercheurs, médecins et membres d'associations, ont rapporté es agences de presse. Les participants à cette rencontre, qui se poursuivra jusqu'au 23 juillet sous le thème "Des droits ici et maintenant", devront débattre et examiner les nouvelles pistes prometteuses pour lutter contre la maladie qui fait deux millions de morts par an dans le monde et 25 millions de morts depuis son apparition. Les recherches sur les gels microbicides, des traitements, du vaccin, de la réduction des risques chez les toxicomanes et la nécessité de combattre la discrimination, qui éloigne les séropositifs des traitements seront passés en revue au cours de la rencontre organisée tous les deux ans par la Société internationale sur le sida (IAS). Parallèlement, plusieurs centaines de personnes manifestaient dans le centre des congrès de Vienne avant l'ouverture de la conférence pour réclamer plus de fonds pour la lutte contre la maladie. "Tenez vos promesses nous voulons vivre" scandaient entre autres les manifestants, exhibant également des pancartes qui appellent à "financer les traitements". Avant le coup d'envoi de cette conférence, le président de l'IAS, Julio Montaner, a appelé les pays riches à tenir leur engagement pris par le G8 en 2005, avant la crise financière qui consiste à financer l'accès universel aux traitements contre le sida. Selon une analyse publiée dans le journal Science, 25 milliards de dollars sont nécessaire pour contrecarrer cette maladie dans les pays pauvres, alors que l'on signale un déficit de 11,3 milliards.