La Ligue arabe a exprimé dimanche son "extrême inquiétude" face à la position de l'occupant israélien sur les bases des négociations de paix directes avec les Palestiniens, dont la reprise est prévue le 2 septembre à Washington. La Ligue arabe a, dans un communiqué, fait part de "son extrême inquiétude quant à l'explication israélienne (sur les bases) sur lesquelles vont se faire ces négociations" directes israélo-palestiniennes. L'organisation panarabe a exprimé aussi sa crainte de voir le processus de paix "entrer une nouvelle fois dans le cercle vicieux des négociations qui ne réalisent pas l'objectif attendu". A ce sujet, l'Autorité palestinienne a réitéré son appel à un arrêt total de la colonisation israélienne, affirmant qu'elle se retirera dans le cas contraire des négociations directes avec l'occupant sioniste. Les Palestiniens exigent toujours un arrêt total de la colonisation juive en Cisjordanie et à El-Qods-Est. Le moratoire du gel partiel de la colonisation prendra fin le 26 septembre prochain. Ils exigent aussi la prolongation du gel temporaire de la colonisation en Cisjordanie occupée comme condition préalable à la reprise des négociations directes. Par ailleurs, le Quartette international pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU) a appelé Israéliens et Palestiniens à reprendre ces négociations directes dans le but de parvenir "à un accord, négocié entre les parties, qui mette fin à l'occupation qui a commencé en 1967". Cet accord doit également aboutir à la "constitution d'un Etat palestinien indépendant, démocratique, viable et cohabitant dans la paix avec Israël et ses autres voisins".