La rentrée scolaire 2010-2011 s'est déroulée dans de bonnes conditions dans l'ensemble des établissements scolaires situés à l'est de la capitale, a-t-on constaté ce lundi. Des milliers d'élèves ont ainsi repris le chemin de l'école, dont certains ont foulé pour la première fois la cour d'une école. Souvent accompagnés de leurs parents, ils semblaient émerveillés par le nouvel environnement dans lequel ils sont désormais appelés à évoluer. Toutes les conditions sont réunies pour un bon déroulement de l'année scolaire au regard des moyens matériels et pédagogiques importants mobilisés par la tutelle, ont certifié les différents responsables rencontrés. L'actuelle rentrée scolaire est placée sous le signe de l'amélioration de la qualité d'enseignement, de la disponibilité du manuel scolaire et de la réduction des effectifs par classe, ont-ils souligné. M. Remki Ammour, directeur de l'école primaire "Karrat Noureddine" située à El Harrach, a tenu à relever le rôle joué par l'APC dans les travaux de maintenance nécessaires pour assurer une bonne rentrée au niveau de cette école qui compte 233 élèves. Parmi ceux-ci figurent 38 nouveaux élèves qui "semblent s'être rapidement adapté parce qu'ayant déjà fréquenté le préscolaire", a-t-il dit. Au niveau du lycée "Aïcha" de Hussein Dey, fréquenté par quelque 300 élèves, et connu pour sa rigueur et le dévouement de ces enseignants (l'année dernière, le taux de réussite au baccalauréat y a été de 92%), l'ambiance de la rentrée était bien perceptible. A l'instar de tous les établissements scolaires du pays, un cours modèle consacré au chahid a été donné. Celui-ci vise à inculquer et à développer l'esprit patriotique chez les élèves qui sont les citoyens de demain. "Cette année, nous comptons continuer sur notre lancée consistant à mettre l'accent sur les cours de rattrapage (1ère année) et soutien (terminale) en vue de remédier aux lacunes des élèves et, partant, mettre en place un programme à même de leur permettre d'élever leur niveau", résume Mme Laâssami, proviseur. Selon elle, des groupes d'une douzaine d'élèves sera pris en charge, chacun, par un enseignant pour faire en sorte que le travail soit bien effectué et que la concentration des élèves soit à son meilleur niveau. De son côté, Mme Messaoudi, professeur de sciences naturelles, a relevé le caractère "normal" de cette rentrée, assurant que pour un enseignant, le fait de se voir désigner une classe de terminale le "galvanise" d'avantage et l'incite à se surpasser pour réaliser de bons résultats. Du côté des pères de famille, c'est surtout les frais induits par cette rentrée qui sont relevés, d'autant que leur porte monnaie a été mis "à rude épreuve" à la faveur du mois de Ramadhan et de l'Aïd. "C'est leur rentrée scolaire. A notre époque, même le tablier du frère aîné faisait l'affaire et nous n'avions pas le droit de protester. Aujourd'hui, nous ne pouvons que céder à leurs désirs", note un père de famille. "Mais peu importe, poursuit-il, l'essentiel est que les enfants réussissent"