La présidente de la Fédération des associations des handicapés moteurs (FAHM), Mameri Atika, a souligné, mardi à Alger, la nécessité de garantir toutes les conditions nécessaires à une bonne scolarisation des enfants souffrant d'un handicap moteur. S'exprimant lors d'une conférence au quotidien El Moudjahid, Mme Mameri a indiqué que la FAHM accueillait depuis des années "des centaines d'enfants présentant un handicap moteur et privés de l'école ou ceux ayant préféré quitter les bancs de l'école en raison de l'absence de conditions nécessaires à leur bonne scolarisation". Les enfants handicapés moteurs souffrent souvent d'"exclusion de la part de leurs camarades et trouvent des difficultés à écrire et à suivre leurs études ce qui les pousse à quitter l'école même s'ils ont un excellent niveau"", a-t-elle ajouté. Mme Mameri a mis l'accent sur l'impérative "intégration des enfants handicapés moteurs dans des écoles ordinaires" appelant à garantir les ressources humaines pour les accompagner en leur écrivant les cours et en les aidant à se déplacer. Elle a appelé dans ce contexte à la construction d'écoles spéciales pour handicapés moteurs et à garantir le transport appelant par la même à ouvrir un "dialogue réel" avec le mouvement associatif et les autorités locales. Parmi les difficultés rencontrées par les enfants handicapés moteurs, l'éloignement du domicile, l'absence de transport scolaire et les moyens financiers de la famille. La FAHM a consacré une partie de la conférence aux familles d'enfants handicapés moteurs pour exprimer leurs préoccupations et les difficultés auxquelles ils font face quotidiennement.