QODS occupée - L'association de défense des droits de l'Homme Human Right Watch (HRW), a appelé dimanche Israël à décider un gel "permanent et total" de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie. "Israël devrait rendre permanent et total le gel partiel de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie", souligne un communiqué de HRW. Avec la colonisation Israël "viole ses obligations de puissance occupante et les droits des Palestiniens en Cisjordanie, notamment en limitant leur capacité à construire des maisons et à accéder à leurs terres", ajoute l'association. Le président palestinien Mahmoud Abbas, avait avertit maintes fois, qu'il se retirerait des pourparlers de paix "si la réponse israélienne concernant la poursuite du gel de la colonisation n'est pas positive" après la fin du moratoire sur les colonies qui arrive à échéance le 26 septembre. "Les dirigeants israéliens parlent d'un gel limité de la colonisation comme d'une simple concession politique, alors qu'en fait les constructions sont illégales", a déclaré Sarah Leah Whitson, directeur du HRW pour le Moyen-Orient, citée dans le texte. "Pour les Palestiniens d'El-Qods , les colonies sont une source majeure de souffrance au quotidien, qui ne va que s'accentuer avec la poursuite de la colonisation", a-t-elle ajouté. "les familles palestiniennes sont obligées de vivre dans des quartiers exigus et parfois contraintes de quitter leur villages, alors qu'elles voient les colonies s'étendre sans limite". "On entend régulièrement les dirigeants israéliens évoquer les besoins naturels d'expansion des colons juifs dans les territoires occupés", mais "pas un mot" sur ceux des Palestiniens, a-t-elle poursuivi. Washington a proposé une prolongation de trois mois du moratoire, le temps de parvenir à une entente sur les frontières, formule que soutiennent les négociateurs palestiniens, selon des sources palestiniennes. Annoncé le 25 novembre 2009 pour une durée de dix mois, le moratoire porte sur les implantations de Cisjordanie occupée, où vivent 300.000 colons israéliens mais pas sur les milliers de chantiers déjà engagés, ni sur la construction de bâtiments publics (écoles, synagogues, bains rituels etc.).