Le président du parti AHD 54, Ali Fawzi Rebaïne, a déploré mardi à Alger la non-programmation au cours de l'actuel session du Parlement, ni durant la suivante, du projet de loi criminalisant le colonialisme. Selon M. Rebaïne, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, la position de l'Assemblée populaire nationale sur le projet de loi criminalisant le colonialisme est "très ambiguë". Le président de AHD 45 a fait part de son désaccord sur la non-programmation du projet de loi pour des "considérations diplomatiques et juridiques". Il s'est, en outre, interrogé sur l'absence de réaction de la part des députés. Par ailleurs, M. Rebaïne a évoqué les évènements du 5 octobre 1988, estimant qu'"ils n'ont rien apporté", invoquant, à cet égard, une "régression du pouvoir d'achat" et une "économie basée exclusivement sur les hydrocarbures". Le président de AHD 54 a abordé, d'autre part, les projets de codes communal et de wilaya, qui, selon lui, "ont réduit les prérogatives des élus au profit des secrétaires généraux de communes, des chefs de daïras et des walis".