Le secrétaire général du parti du Front de Libération Nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a exhorté jeudi les femmes à investir le champ politique en "force". Dans une allocution prononcée à l'occasion du colloque intitulé "la place de la femme dans les mutations sociales et politiques : acquis et aspirations", M. Belkhadem a affirmé que la détermination de la femme à investir le champ politique permettra de surmonter nombre d'obstacles. Le SG du FLN a appelé à soutenir la représentation féminine lors des prochaines échéances nationales insistant sur l'impératif de voir les listes des candidats dominées par l'élément féminin. Il est également revenu sur la promotion de l'action politique de la femme afin qu'elle accède aux centres de décision notamment au sein des assemblées locales et du parlement. M. Belkhadem a, dans ce cadre, souligné la nécessité d'élargir la composante féminine des listes des candidats en tenant compte "des compétences scientifiques et du parcours politique" rejetant le système des quotas qui, a-t-il dit, est "discriminatoire à l'égard de la femme". Il a, par ailleurs, rappelé l'article 31 bis de la Constitution amendée et approuvé par le président de la République et qui porte sur la nécessaire promotion du rôle de la femme sur la scène politique et en matière de prise de décision. M. Belkhadem a incité les femmes à adhérer à son parti qui, a-t-il dit, "offre un cadre propice à la promotion de l'action politique féminine" et préconisé une participation massive aux prochaines échéances pour permettre au parti de remporter les élections au niveau des assemblées locales et du parlement. Habiba Behloul, membre du bureau politique du parti chargée des affaires de la femme, a souligné l'impératif d'œuvrer à la concrétisation des revendications issues du 9e congrès du parti du FLN pour promouvoir le rôle de la femme et lui permettre d'occuper la place qui lui sied. Cette rencontre a été ponctuée par l'intervention de plusieurs enseignants qui ont mis en avant les acquis de la femme dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement indiquant que le taux d'étudiantes était supérieur à celui des étudiants. Les intervenants sont revenus sur le rôle de la femme dans le champ politique à travers une étude comparée maghrébine selon laquelle, la représentation féminine au parlement en Algérie et en Libye ne dépassait pas 7% contre 22 % en Tunisie, 21% en Mauritanie, 10% Maroc.