Les travaux du 18e congrès national de chirurgie ont débuté, dimanche à Alger, avec la participation de plus de 300 chirurgiens algériens venus des différentes régions du pays et de quatre éminents professeurs étrangers. Le président du congrès, le Pr Abdelaziz Graba, a indiqué à l'APS que les thèmes arrêtés pour le congrès de cette année portent sur les greffes d'organes, les cancers du rectum et de l'ovaire, les pancréatites aiguës et les goitres multi nodulaires, outre des enseignements post-universitaires, des tables rondes et des vidéo-forums. Il a précisé que parmi les sujets à l'ordre du jour des travaux de ce congrès figurent, en bonne place, la transplantation hépatique le traumatisme et la chirurgie hépatique. "Ces thèmes répondent aux objectifs de la santé publique du ministère, ainsi qu'aux besoins de la population", a-t-il souligné. S'agissant de l'Agence nationale de bio médecine, le Pr Graba a expliqué que cette structure permettra d'établir des listes de malades qui nécessitent réellement la greffe, d'avoir les listes des donneurs potentiels, de faire la promotion du don d'organe et du prélèvement d'organes et de mettre en place un système d'organisation pour le prélèvement sur donneur en état de mort encéphalique. Il a également cité parmi les objectifs de l'agence, l'encadrement des services qui s'occupent de la greffe et la prise en charge de tous les aspects liés à la législation et l'éthique en matière de transplantation d'organes. Pour la greffe hépatique, peu de cas ont été traités en Algérie, selon le Pr Graba qui a expliqué cette situation par la difficulté de cette pratique qui exigent beaucoup de moyens. "Nous sommes actuellement en train de travailler, dans le cadre d'un partenariat, avec une équipe médicale de Rennes (France)", a-t-il indiqué, ajoutant que 32 greffes ont été effectuées. S'agissant des greffes rénales, elles se comptent par centaines, eu égard à la facilité de cette opération et aux moyens qu'elle exige, a-t-il dit.