Le secrétaire général de l'Union des universités arabes (UUA), le Jordanien Saleh Hashem, a déclaré, jeudi à Fès (Maroc), que les pays arabes consacraient environ 1,3 % de leur produit intérieur brut (PIB) à l'enseignement supérieur, un secteur qui doit répondre aux impératifs du développement et aux besoins des sociétés. Le Pr Hashem s'exprimait lors d'une rencontre à l'université de Fès au cours de laquelle il a évoqué l'évolution de l'université dans le monde arabe où il existe plus de 400 universités publiques dispensant différents cursus mais dont l'enseignement "doit être amélioré". Il a ainsi mis l'accent sur certains mécanismes devant permettre de renforcer le lien de coopération entre les compétences scientifiques à l'étranger, et les universités et centres de recherche du monde arabe. Après avoir appelé à l'évaluation et au développement des potentialités académiques et humaines des établissements universitaires, le Pr Hashem a souligné que les universités arabes devaient promouvoir la recherche scientifique, mettre au point des plans et études sur l'adaptation des diplômes aux besoins du marché de l'emploi et soutenir les initiatives relatives à la création et à l'invention. Il a ensuite évoqué les missions dévolues à l'enseignement supérieur avant de mettre l'accent sur les orientations futures du marché de l'emploi ainsi que les motifs qui sous-tendent le phénomène de l'émigration des compétences scientifiques du monde arabe. Enfin, il a fait remarquer que l'Union des universités arabes œuvrait de concert avec les différents universités et instituts supérieurs arabes, membres actifs de l'Union, à rehausser la coopération, à promouvoir la recherche académique et à favoriser l'échange des résultats sur tous les plans.