La Confédération générale italienne du travail (CGIL) a condamné l'attaque brutale perpétrée lundi dernier contre le camp des Sahraouis près de capitale occupée du Sahara occidental, El-Ayoun. La CGIL "exige des mesures fermes, immédiates et appropriées du gouvernement italien et l'Union européenne" pour amener "le Maroc à respecter les droits de l'homme" dans les territoires occupés du Sahara occidental, lit-on dans le communiqué du syndicat parvenu mardi à l'APS à Rome. Le syndicat italien appelle également à "des pressions contre le Maroc pour qu'il mette fin à la répression policière et militaire" contre le peuple sahraoui et lui "garantir le droit s'exprimer librement". La CGIL appelle en outre les Nations unies à "agir pour assurer la mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité et l'Assemblée générale", adoptées sur la question sahraouie. Elle appelle enfin à "l'intervention de la MINURSO pour protéger les droits et la sécurité du peuple sahraoui dans les territoires occupés par Maroc", selon le communiqué. Plusieurs voix politiques, associatives et syndicales en Italie, se sont élevées contre le recours à "la force brutale" par l'armée et la police marocaines pour l'évacuation du camp sahraoui près d'El-Ayoun, appelant à "l'arrêt de la répression" au Sahara occidental.