La liste des diplômes délivrés par les établissements d'enseignement supérieur au sein de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et admis à l'équivalence dans la région, a été arrêtée par le comité maghrébin des équivalences, indique le secrétariat général de l'UMA dans un communiqué. Le comité maghrébin des équivalences a arrêté, au terme de sa 3e réunion, la liste des diplômes délivrés par les établissements d'enseignement supérieur dans les pays de l'UMA et admis à l'équivalence à l'échelle maghrébine dans la plupart des spécialités universitaires et académiques", précise le communiqué. Les diplômes admis à l'homologation dans les pays membres de l'UMA ont ainsi été répartis sur trois groupes, selon ce comité technique. Il s'agit pour le premier groupe, des diplômes délivrés après trois années d'études supérieures (BAC + 3), le deuxième concerne les diplômes obtenus après cinq années d'études universitaires (BAC + 5) alors que le troisième s'applique pour les diplômes délivrés après six années d'études dans des établissements maghrébins (BAC + 6). En vue d'entériner le principe de l'équivalence globale et totale de tous les diplômes universitaires maghrébins "selon une approche progressive", le comité a décidé de poursuivre la mise en œuvre du plan d'action arrêté, notamment l'échange des documents relatifs à l'ingénierie et aux sciences médicales et paramédicales pour davantage d'examen par les pays membres. Le conseil ministériel maghrébin de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique avait arrêté, lors de sa précédente session tenue en juin 2009 à Tripoli, une série de critères en vigueur dans ce domaine et chargé le comité maghrébin spécialisé d'examiner la liste des diplômes admis à l'équivalence à la lumière des critères arrêtés. Le comité doit soumettre les résultats de ses travaux et ses recommandations au conseil ministériel maghrébin de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, lors de sa prochaine session, prévue à Tunis, en vue de leur adoption et de leur mise en œuvre dans les pays du l'UMA, en attendant que le principe de l'équivalence globale soit adopté très prochainement.