Il marchait, il n'arrêtait pas de marcher, le sourire en bandoulière, il ne pouvait s'arrêter, il était ainsi fait, expansif, mais très souriant. Jeune, il ne pouvait ne pas s'engager dans la lutte révolutionnaire, la cause de l'Algérie, sa patrie, (...)
Je ne sais pas quand exactement avais-je rencontré Rachid Boudjedra. Je crois que j'avais lu La Répudiation en 1971-1972 au moment où j'avais découvert un autre grand écrivain, natif de chez moi, Collo, Nabile Farès, et son roman, « Yahia, pas de (...)
Il souriait, il n'arrêtait pas de sourire, il avait une voix volcanique capable de paralyser son interlocuteur, Azzedine Medjoubi vient, je ne sais comment, de deviner où je me trouvais. A Tunis, en 1993, à la maison du journaliste, alors qu'il (...)
Je n'ai jamais rencontré Mohamed Arkoun avant ce jour ensoleillé de mai où nous nous sommes entendus pour évoquer son parcours et gamberger autour d'un café sur des questions trop sérieuses, des sujets convoquant l'histoire, l'anthropologie et la (...)
Ma vocation n'est pas de supporter les uns ou les autres, comme dans un stade. Certes, je suis un fan de football, mais ici ma fonction est de réfléchir. Pour l'école, j'ai personnellement une vision qui ne correspond pas aux canons dominants, (...)
En guise de présentation, il m'avait d'emblée posé une question : «Connaissez-vous cette femme ?». Surpris et ne trouvant pas de mots justes, je m'étais tu. Mais il n'arrêta pas : « Voyons, ce n'est pas sérieux !» Il ne m'avait pas laissé le temps (...)
Qui fait encore courir Boualem Sansal ? Selon lui, il serait malvenu de célébrer la date du 19 mars qui a marqué la fin de la colonisation parce que, cherche-t-il à se justifier, la guerre ne serait pas finie et que des hostilités avaient eu lieu (...)
En mars 1994, disparaissait l'un des monuments de la culture algérienne
contemporaine. Abdelkader Alloula a toujours été un homme en avance sur son temps. Même ses détracteurs les plus patentés lui reconnaissaient son
extraordinaire maîtrise des (...)
Je m'appelle Karim, je suis joueur de foot plutôt brillant, dit-on, on me célèbre dès que je marque des buts, puis on me tombe vite dessus, apparemment je pue, je ne sais pas, je crois que j'ai ça dans mes gênes, je crois aussi qu'on se souvient du (...)
Le syndicat en Algérie est intimement lié au jeu politique. L'UGTA (Union générale des Travailleurs Algériens) fonctionne comme un appareil coupé des espaces réels du monde du travail. On ne peut comprendre la réalité des rapports conflictuels ou de (...)
Pour Kamel Daoud, si on croit ce qu'il dit dans sa chronique parue dans le quotidien français, Le Monde du 5 février 2016 (Ce que Cologne dit du sexisme dans le monde arabo-musulman), les Africains, les Arabes et les colonisés seraient des malades (...)
Nous avions dans un texte récent paru dans la presse nationale tenté d'esquisser un état des lieux de l'université en Algérie traversée par les jeux incongrus de l'anomie et des occasions ratées. Le nouveau ministre qui avait brossé dans un (...)
Décidément, l'université n'arrête pas de vivre des situations cocasses et tragiques. Ces dernières années, chaque fois qu'un concours du doctorat est organisé, on crie au complot ou à la tricherie sans se poser les vraies questions.
A quoi sert un (...)
Passionnant, ce livre-mémoires qui tente, en empruntant les sentiers escarpés d'une écriture éclatée faisant mouvoir des souvenirs vécus, des événements parfois rocambolesques, donnant à voir, en petites touches, l'histoire du théâtre français de (...)
Il y a quatre ans, décédait l'une des plus grandes actrices algériennes, Keltoum. Quand il y a un peu plus de deux années, Michel Corvin et les Editions des femmes m'ont demandé de présenter dans le cadre de la grande encyclopédie des créatrices du (...)
Octobre 1988 reste encore une énigme. Chacun essaie d'expliquer les causes de ce séisme qui a failli emporter l'Algérie, mais qui a laissé d'indélébiles traces dans le paysage politique et l'imaginaire populaire. Pour le moment, chacun interprète (...)
Le début du XXe siècle constitue un moment essentiel dans l'éveil nationaliste et l'adoption de nouvelles formes de représentation. Le colonisé prend conscience de la nécessité de se nourrir de la culture du colonisateur considérée comme un élément (...)
Souvent, évacuant la complexité du discours et les jeux énonciatifs caractérisant toute pratique langagière qui ne devrait, en aucune manière, être l'otage exclusif des jeux linguistiques, mais les dépassant pour devenir le lieu d'articulation de (...)
La représentation artistique, politique et littéraire dans le monde arabe et en Afrique est venue de l'extérieur. Ce sont des formes importées. Nous parlons ici des structures politiques, artistiques et littéraires de type européen. Leur tardive (...)
Souvent, en Algérie, l'Etat est considéré comme une sorte de territoire abstrait, empreint de sacralité. Chacun cherche à lui apporter une certaine légitimation historique. Pour Mostefa Lacheraf, l'Etat algérien date de la période de l'Emir (...)
Dans un article qui traficote entre la réalité et la fiction, Ahmed Cheniki ose publier le «scoop» suivant : Tahar Djaout, qu'il aurait rencontré avenue Pasteur à Alger, lui aurait confié qu'il regrettait l'expérience de Ruptures et qu'il (...)
Le journal Le Monde vient encore de vivre une nième crise. La grogne et la contestation ont fini par pousser la directrice du journal, Natalie Nougayrède, à la porte de sortie. Son successeur, Gilles Van Kote, assurant un intérim qui risque de durer (...)
Encore une fois, avec l'histoire de la Syrie, les nouveaux rebondissements en Ukraine et les derniers événements au Mali et en Centrafrique, on commence à mieux comprendre la réalité des médias «occidentaux» souvent prisonniers des bailleurs de (...)
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Messieurs, il n'est pas possible de parler d'un pays sans évoquer son université et son élite. Chez nous, tout le monde semble d'accord pour dire (...)
Messieurs, il n'est pas possible de parler d'un pays sans évoquer son université et son élite. Chez nous, tout le monde semble d'accord pour dire que rien ne va plus. Le nouveau ministre de l'Enseignement supérieur lui-même l'a dit, les plus hautes (...)