les noms des personnages, puisés dans l'histoire universelle, constituent le suprême allégorique, le réel tacite, un imaginaire des plus farfelus et des plus fantasmagoriques qui nous rappellent combien les civilisations d'un monde qui semble (...)
Les noms des personnages, puisés dans l'histoire universelle, constituent le suprême allégorique, le réel tacite, un imaginaire des plus farfelus et des plus fantasmagoriques qui nous rappellent combien les civilisations d'un monde qui semble (...)
Ce voyage, presque intersidéral, se joue de la verticalité temporelle sans vergogne et, là, l'enchantement est plein de candeur, parfois le ridicule plein d'innocence. Pourtant !
Le rapport, plus qu'évident dans Haras de Femmes, entre l'œdipe, le (...)
Ce voyage, presque intersidéral, se joue de la verticalité temporelle sans vergogne et, là, l'enchantement est plein de candeur, parfois le ridicule plein d'innocence. Pourtant !
Le rapport, plus qu'évident dans Haras de Femmes, entre l'œdipe, le (...)
lorsque Mrs Darling déclare à sa petite Wendy à peine âgée de deux ans : « Oh, why can't you stay like this for ever ? »
(Oh, pourquoi ne peux-tu demeurer comme cela pour toujours ?), elle est loin d'imaginer que son innocente -et tout à fait (...)
(Oh, pourquoi ne peux-tu demeurer comme cela pour toujours ?), elle est loin d'imaginer que son innocente -et tout à fait simple somme toute- réflexion est un souhait tout à fait contradictoire, mais si compréhensible, car tout le monde sait combien (...)
En bon fils de pasteur, R. W. Emerson (1803-1882) prend les ordres en 1829, mais se sépare de l'Eglise dès 1832 en déclarant : « The relations of the soul to divine spirit are so pure that it is profane to interpose help. »
C'est la relation (...)
C'est la relation directe avec Dieu, celle qui refuse tout intermédiaire. Il continue ses prêches, mais sur des questions littéraires et morales. Il publie une série de ses conférences sur la nature qu'un critique a définies comme «(…) une tentative (...)
Moi, je ne parle pas », confie la fillette. « Quand ma mère me mit au monde - j'avais été patiente - l'accoucheuse conseilla de m'emmailloter avec la corde de l'âne bâté (...) Quant au pourquoi, je suppose qu'une corde de mulet apprend la docilité (...)
Co-auteur de plusieurs manuels scolaires, et ce, jusqu'à sa retraite (2002), Fatiha Nesrine nous a offert La Baie aux jeunes filles, il y a de cela cinq ans. Roman, récit, poésies en cascades éternelles, conte, fable ? «Inclassable», dit le critique (...)
Que retenir d'un livre, récit qui égrène une multitude de souvenirs d'enfance sublimés parce qu'enveloppés d'opacité temporelle et de voilages coupables ? Dans ce prisme éclaté, trompeur à ravir et se jouant des mémoires les plus coriaces, le regard (...)
Il y a bien sûr l'humanité dans toute sa moralisante splendeur et, surtout, dans toute son écrasante magnanimité qui oblige à croire à ce que sans doute, peut-être, il est inutile de croire… Je ne tairai point l'immense plaisir que j'ai eu à (...)
On a, dès l'Antiquité, dressé des mappemondes. Il n'en subsiste aucune mais nombre de mappemondes du Moyen-Age ont survécu et représentent la terre sous les formes les plus diverses.
Parmi les plus anciennes, celles de Saint Sever (Xe siècle). La (...)
Parmi les plus anciennes, celles de Saint Sever (Xe siècle). La plus remarquable demeure la carte catalane de 1375. Ce n'est qu'au XVIe siècle que des cartes plus complètes furent établies. Faites par des gens du Vieux-Monde, elles ne pouvaient (...)