Cela a été dit de très nombreuses fois. Mais ce n'est pas parce que les paroles sont dites par certains avec des arrière-pensées contestables qu'on ne peut se poser des interrogations légitimes.
La COP 28 se réunissant dans le pays du pétrole à (...)
Non, ce qui était merveilleux était notre jeunesse. Notre mémoire est sélective et il faudrait qu'elle soit misogyne pour cliquer, dans sa grande bibliothèque de données sur autre chose que les moments positifs et merveilleux de notre passé. Sauf (...)
Sa définition lexicale nous renvoie au mal et au bien, une notion purement religieuse. Et c'est le premier questionnement, car la religion est d'essence personnelle, un rapport intime avec la spiritualité et les croyances de chacun. Il est vrai que (...)
Ce jour-là, nous avions un rendez-vous avec notre jeunesse. Deux anciens élèves de l'internat de Bouiseville ne se sont pas vus depuis cinquante-cinq ans, que peut ressentir une personne lorsqu'elle rencontre son passé lointain. Avec Bachir, nous (...)
Dans les années 60 commençait à se généraliser l'usage du stylo à bille. Il était d'invention ancienne mais sa diffusion avait envahi les salles de classe. C'était le diable qui entrait à l'école, la fin des boucles et reliés de l'écriture des (...)
Le jeudi après-midi, ancien break de la semaine, nous étions de sortie, nous, les braves petits gars du pensionnat Saint Augustin de Bouisville (Oran). Tous les jeudis, nous devions être confrontés à un choix du curé. Un secret absolu qui, depuis la (...)
Que le lecteur ne se méprenne pas à la lecture du titre, je suis un humaniste et, comme on disait à une certaine époque, d'une âme de gauche. Ces malheureux, déversés sur les côtes espagnoles pour un bénéfice de misère, marchands du matin jusqu'à la (...)
Répondant à un post sur un réseau social publiant une photo de la place de la mairie de Saïda, illuminée de mille feux, j'avais réagi en disant : «Le quinqui de ma grand-mère n'est plus». Et c'est comme cela que ce mot de notre prime enfance m'est (...)
Demain matin, très tôt, le retour vers Paris. À chaque fois, je me rappelle de cette vieille coutume de jeter de l'eau derrière les voyageurs en partance. À l'heure de cette publication, j'espère que mon arrivée est déjà accomplie avec sûreté. Mon (...)
Puisque l'utilisation du français est encore le fait de plusieurs médias en Algérie, la question n'est pas saugrenue. Et comme toujours lorsqu'il s'agit du bon usage de la langue française, nous nous retournons vers cette vieille institution fondée (...)
Il est toujours naturel que le particularisme d'une individualité s'exprime à l'inverse de la parole et des actes de la multitude majoritaire. La question est de savoir si cette distinction est la marque d'une marginalisation activement recherchée, (...)
Il n'y a que très peu de temps que la météo nous propose des températures en réel et en ressenti. Cela nous a tout d'abord troublés mais nous avions fini par comprendre que des variables pouvaient faire modifier le ressenti, comme le vent, (...)
La nature de l'être humain est de souvent s'engager dans une réflexion sur le temps et donc du cycle de l'histoire humaine. Cette fois-ci nous parlerons du temps de vie d'un individu. Je n'oserais pas vous parler de la relativité du temps théorisée (...)
En France nous sommes confinés à la maison depuis le 17 mars par décision gouvernementale. Les enseignants comme la majorité de la population sont priés de rester à la maison sous peine d'amendes si la justification de sortie n'est pas (...)
Que le lecteur ne se méprenne pas, sous l'apparence d'une très légère moquerie, il y a en fait une très grande tendresse qui s'exprime dans ce billet comme dans certains autres, précédents comme à venir, et qui sont la marque non dissimulée d'une (...)
La rumeur, ce terrible fléau qui est inhérent à l'humanité aussi banal que les malentendus, les médisances, les disputes et les guerres. Loin d'être désarmée par l'instruction généralisée et les outils de droit développés, la rumeur a connu une (...)
À l'école St Augustin d'Oran, plus précisément à Bouisseville, je m'étais rendu compte que je ne dirai jamais «Eurêka» comme Archimède devant un problème scientifique ardu et que je n'arriverai jamais au talon d'Achille.
On dit que l'âge mûr arrange (...)
Lorsque j'étais très jeune, il arrivait à l'un de nos anciens de pâlir de frayeur, d'élever ses mains au ciel, d'écarquiller les yeux de terreur et d'un ton tremblant prononcer une phrase : «CALDOUNE, aïe aïe aïe !»
Je ne comprenais pas ce (...)
Deux évènements dans ma jeunesse m'ont conduit à militer toute une vie contre la fracture identitaire et territoriale. L'un d'entre eux est lorsque nous apprîmes qu'une cousine, dont je ne me souviens ni du nom ni du rang familial (dans le sens de (...)
On venait souvent me voir, lorsque j'en étais en charge, pour comprendre les techniques du droit comme si c'était le langage secret et magique de la démocratie. Je leur répondais toujours de la même manière.
C'était illusoire de penser que le droit (...)