Les importations du blé dur et tendre ont enregistré une hausse sensible de 19%, par rapport à l'année passée, ce qui entraine automatiquement une hausse de la facture des céréales, apprend-t-on d'une source proche du secteur des transports. Cette hausse des importations est due à la baisse de la production locale, suite à la destruction des récoltes qui ont été affectées par les mauvaises conditions météorologiques, à l'exemple de la sècheresse et les inondations, soutient-on. Pour rappel, l'Algérie a importé, l'année dernière, 6 millions de tonne de blé, soit l'équivalent de 2 milliards de dollars. Les quantités de blé transitées via le port d'Alger,- 60% des opérations commerciales-, ont atteint 569 mille de tonnes pendant le 2e trimestre 2011, alors que les importations de l'Algérie pour la même période en 2010, n'ont pas dépassé 477 mille de tonnes. Après avoir réalisé, l'année dernière, son autosuffisance en matière d'orge, l'Algérie sera obligée de recourir à l'importation, ce qui augmentera sa facture alimentaire. Il est à noter aussi que l'annulation des taxes imposées sur les importateurs privés contribuera à la hausse des importations. Alors que l'Algérie demeure l'un des marchés potentiels pour le blé français, l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et la culture (FAO) prévoit, entre 2011-2012, une hausse jusqu'à 7.84 millions de tonnes des importations algériennes, ce qui la classe en 2eme position après l'Egypte. Selon les prévisions de l'agence américaine de l'agriculture, l'Algérie importerait environ 6.9 million de tonnes pour l'année à venir.