La famille d'une ressortissante algérienne à l'étranger, en l'occurrence, Mme Zahra Ben Rabiâa, âgée de 60ans, lance un appel de détresse pour sauver leur mère, en suspens depuis deux semaines à Malte, sans que personne ne bouge. Ni le ministère algérien des Affaires Etrangères, ni notre consulat à Malte ne se sont donné la peine de se rendre à cette femme pour s'assurer de son état de santé. Son fils Salah, vient de nous raconter le calvaire traversé par sa famille et par sa mère elle-même, abandonnée dans l'Ile de Malte en plein méditerranée. L'histoire de Mme Zahra Ben Rabiâa a commencé le 7 septembre en cours, lors du décollage de l'avion appartenant de la compagnie aérienne Saoudienne de l'aéroport de Djedda en destination d'Alger, avec à son bord des pèlerins algériens…jusque là tout se passait à merveille, sauf que à cet instant, une femme dans la soixantaine a eu un malaise cardiaque. A bord de cet avion, se trouvait un médecin, algérien, de retour lui aussi, vers Alger après avoir effectué son Omra. Après l'avoir ausculté, le médecin a appelé le commandant de bord de cet avion d'atterrir en urgence à l'aéroport le plus près, sinon, le drame allait se produire. Tels qu'en vigueur dans la loi internationale de l'aviation civile, le commandant de bord de cet avion a accepté d'atterrir à l'aéroport le plus près, afin de sauver une vie humaine, une passagère à bord de cet avion, dont les palpitation du cœur commençaient à ralentir et à battre lentement…le contact entre le commandant de bord et les autorités de l'aéroport de la ville de Lafayette, à Malte, ont donné leur fruits et une ambulance attendait Mme Zahra à son arrivée au sol, la piste d'atterrissage a été immédiatement évacuée. Tout cela arrive dans un petit pays occidental, dont la superficie est mille fois inférieure à celle de la wilaya d'El Taref, lieu de naissance de notre passagère Hadja Zahra. Cette dernière a été immédiatement transférée vers l'hôpital de Mater dei à Malte. Après son examen par le médecin, il s'est avérée qu'elle avait quatre veines de son cœur ont été bouchées…les médecins ont, immédiatement, décidé de la prendre en charge et a repris quelques jours plus tard. C'est à partir de là que commence le calvaire de Mme Zahra, qui a raconté à El Khabar qui lui a rendu visite : « je n'ai rien mangé pendant 6 jours, je ne sais ni lire ni écrire, je suis restée dans cet état jusqu'à ce qu'une patiente Libyenne a constaté que je n'allait pas bien et appelé les infirmières à m'aider et contacter la famille. Ce n'est qu'après ça que les choses ont commencé à s'améliorer. La dame Libyenne ainsi que son mari égyptien ne m'ont plus quitté depuis ce moment et prenaient en charge tous mes besoins, ils me donnaient à manger et à boire jusqu'à l'arrivée de mon fils Chemseddine…tombé du ciel pour me soulager et me redonner espoir ». Pour solliciter l'aide de son pays, Mme Zahra a contacté le consulat d'Algérie à Rome, et c'est là qu'elle fut choquée. « La fonctionnaire du consulat m'avait dit qu'elle ne pouvait rien faire pour moi ». Lorsque l'administration de l'hôpital a contacté le consulat, ce dernier lui a répondu qu' « il n'était pas concerné par cette affaire », a conclut Mme. Zahra.