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Les promesses de réformes suscitent les ambitions des réfugiés politiques au changement Haddam, Aboud et Malek affirment de leur exil, leur volonté de rentrer en Algérie
La dynamique enregistrée actuellement sur la scène politique, suscitée par les promesses de réformes politiques, formulées dans le discours du président de la République, a poussé certaines figures politiques, comptés sur l'opposition à l'étranger, d'annoncer le retour à la vie politique algérienne. Certaines de ces figures sont poursuivies en justice et font, même, l'objet de mandats d'arrêt internationaux. Ils ont tous affirmé que leur volonté de rentrer en Algérie n'a été préparée ni avec les autorités algériennes ni avec leur pays d'accueil. Anouar Nasr Eddine Haddam, dirigeant au sein de l'ex Front Islamique du Salut dissous, FIS, réfugié aux Etats-Unis d'Amérique, a expliqué sa volonté de revenir en Algérie par son ambition de participer à plier la page du conflit et à trouver une solution nationale servant l'intérêt du peuple et de la nation. Dans sa déclaration à El Khabar, Haddam a expliqué qu'il aspire, par son retour en Algérie, changer pacifiquement un régime politique paralysé, devenu un lourd fardeau sur l'Algérie, son avenir et ses intérêts stratégiques. Haddam a tenu à préciser n'avoir préparé son retour en Algérie avec aucune partie au sein du pouvoir. Pour sa part, l'ex capitaine dans les services du Renseignement algériens, Hicham Aboud, a annoncé qu'il quitterait définitivement son asile pour rentrer en Algérie, le 1er novembre prochain et qu'il informera les médias internationaux de son retour, afin qu'ils soient avertis en cas où il ferait l'objet d'une éventuelle arrestation à son arrivée à l'aéroport Houari Boumediene. Sur sa page au réseau social Face book, l'ex capitaine dans les renseignements algériens, Aboud Hichem, a déclaré, samedi, qu'il a décidé de mettre un terme à 14 ans d'asile et de rentrer au pays. Aboud a publié sur sa page sur le réseau social que sa décision de rentrer n'a été négociée avec personne en Algérie et qu'il ne trouvait pas de raison pour justifier son retour au pays parce que, a-t-il noté, l'Algérie n'est pas une propriété privée de ceux qui la gouvernent. Indiquant qu'il a informé les médias internationaux de son retour en Algérie en cas où il lui arriverait malheur, faisant allusion aux décisions d'emprisonnement publiées contre lui, la plupart pour des délits de presse, a-t-il indiqué. De son côté, l'écrivain journaliste Anouar Malek se trouve dans la même situation, étant lui aussi poursuivi en justice pour une affaire de torture, le reliant directement au leader du Mouvement pour la Société de Paix, Abou Djerra Soltani. Il a révélé sa décision de quitter son pays d'asile et de rentrer en Algérie. A ce propos, il a révélé à El Khabar que sa décision de rentrer au pays n'a été préparée avec aucune partie au sein du pouvoir desquelles il n'a eu aucune garantie. « Je suis un algérien et il est de mon droit de regagner mon pays. L'Algérie n'est la propriété de personne, afin que cette dernière puisse m'en empêcher de rentrer. Je vais rentrer et si je vais être arrêté, les personnes qui vont le faire seront connues par le peuple algérien et par la société internationale et si le contraire se produise, ça sera le but escompté » a-t-il enchainé. On comprend des décisions de Haddam, de Malek et d'Aboud de rentrer en Algérie, leur vision faisant état que le régime politique en Algérie est sur le point de changer, en vertu des promesses de réformes politiques formulées par le président de la République et que le champ est maintenant ouvert pour tout le monde, y compris pour ceux dont le pouvoir émet des réserves sur leur parcours, leur passé ou leur action politique.