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Des pays européens n'hésitent pas à négocier avec AQMI pour la libération de leurs ressortissants Alors que le paiement de rançons ne fait que renforcer les capacités de frappe d'AQMI
Les dernières opérations spectaculaires de rapt des ressortissants français au nord du Mali démontrent qu'AQMI est à la recherche de renforcer ses capacités de frappe, en se basant sur le paiement des rançons, en mettant au défi la résolution 1904 portant sur la criminalisation du paiement de rançons. En fait, les ravisseurs sont bien conscients que les gouvernements des pays occidentaux sont prêts à donner de l'argent en échange de la libération de leurs ressortissants. Face à cette situation, le premier perdant ce sont les pays du Sahel, et en particulier l'Algérie et les autres pays du Champ. L'enlèvement des quatre européens au Mali nous interroge sur la capacité des pays du Champ et les puissances européennes qui les soutiennent à faire face aux défis d'AQMI. Dans ce sens, l'énorme problème auquel fait face l'Algérie et les autres pays du Sahel est lié au paiement des rançons par les pays européens. Sachant que les fonds fournis par ceux-ci aux groupes d'AQMI sont destinés pour l'acquisition d'armes et d'équipements militaires. Et cela sans prendre en considération les grandes quantités d'armes acquises depuis la Libye. L'argent et le nerf de la guerre. Sans ces fonds, AQMI serait dans l'incapacité d'acquérir des armes. De ce fait, les gouvernements européens sont indirectement impliqués dans le financement du terrorisme. Ceci dit la responsabilité de la lutte contre AQMI est assumée, à eux seuls, par les pays du Sahel. Les autres pays européens qui prétendent être des alliés ne sont que des complices.