Le comité interministériel arabe se réunit, dimanche, pour évaluer le rapport de la commission des observateurs arabes dépêchés en Syrie. Le comité déterminera, ensuite, les prochaines mesures à prendre. Par ailleurs, le Vice-président de la chambre des opérations, Ali Al-Djarouchi a affirmé qu'au vu de toutes les donnes, on prévoit la prorogation du délai des observateurs et l'augmentation de leur nombre avec la possibilité de leur accorder de larges prérogatives. Cela intervient alors que des sources diplomatiques de la Ligue Arabe ont révélé que le seul choix qui reste à la Ligue Arabe est de proroger le délai de la mission des observateurs arabes en Syrie, après que l'OTAN a refusé de s'ingérer militairement, tels qu'a annoncé le président de la commission militaire de l'OTAN, qui a déclaré : « l'OTAN n'a pas l'intention d'intervenir en militairement en Syrie tels que ça s'est passé en Libye ». Sur un autre plan, on parle de dissidences au sein même de l'opposition, entre partisans d'intervention étrangère et la liquidation du régime d'Al Assad par la force militaire et entre les partisans de la solution pacifique. Une source bien informée a évoqué une éventuelle dissidence dans les rangs de l'Armée Syrienne libre dissidente, suite aux déclarations de l'activiste politique Lama Al Atassi, porte-parole de l'Armée Syrienne libre. Cette dernière a accusé le président du conseil national syrien, Burhan Ghalioun, de diviser l'Armée Syrienne Libre, elle-même dissident, accusant ce dernier d'intensifier les attaques contre l'Armée régulière alors que Borhane Ghalioun insiste sur le caractère pacifique de la révolution syrienne. Ce qui l'a poussé à créer un courant dans l'armée libre s'opposant à toute ingérence étrangère et recours aux armes.