Il semble que la situation en Syrie tracasse la diplomatie arabe, puisque des rapports ont assuré qu'une décision de la commission de coopération du golfe de retirer ses observateurs de la mission arabe après l'Arabie Saoudite, a poussé la ligue arabe à discuter de l'intérêt de maintenir les observateurs, quant à la possibilité de retirer la mission des observateurs et de s'en tenir au délai accordé à la Syrie pour l'application des décisions de la ligue. Cela au moment ou la ligue arabe a confirmé la demande du secrétaire générale de la ligue arabe, Nabil El Arabi, du ministre des affaires étrangères du Qatar, Cheikh Hamad Bin Jassim de tenir une réunion avec le secrétaire général de l'ONU, Ban KI Moon dans le but d'obtenir un soutien international aux décisions de la commission ministérielle arabe chargée du dossier syrien. Ces développements interviennent parallèlement aux accusations adressées par la Syrie, à travers le ministre des affaires étrangères Walid El Mouallem, de vouloir internationaliser la crise syrienne. « je pense que cette nouvelle démarche planifié contre la Syrie est une invitation à l'internationalisation », et a assuré que la ligue n'avait pas été convaincu par le rapport des observateurs arabes preuve de la volonté de transmettre le dossier au conseil de sécurité. Le président de la mission des observateurs, Mohamed El Dabi, a d'un autre coté assuré que la mission poursuivait son travail dans 20 régions syriennes et que le nombre d'observateurs allait être augmenté. Face au dilemme auquel fait face la ligue arabe les positions internationales pour un durcissement des sanctions contre le régime syrien dans le cas ou il n'appliquerait pas les décisions de la ligue imposant au président Bachar El Assd de renoncer à ses prérogatives au profit de son vice-président Farouk El Charaa se poursuivent, dans l'attente de l'organisation d'un débat pour parvenir à une période de transition.