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L'Algérie a été absente sur les dossiers libyen et malien et n'a pas pu s'imposer dans la région Déclarant que Ait Ahmed seul savait quant il rentrerait en Algérie
Le secrétaire général du FFS, Ali Laskri a déclaré que le leader historique du parti, Hocine Ait Ahmed était « le seul à savoir quand il rentrerait en Algérie », en réponse à une question de savoir si les élections législatives du 10 mai serait une occasion pour Ait Ahmed de contribuer à la campagne électorale du parti. Laskri a assuré que s'il y avait une occasion pour une venue de Ait Ahmed en Algérie se serait « le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie », qui doit être fêtée, mais n'a pas donné plus de précisions sur la venue éventuelle du premier responsable du parti, questionné sur la préférence du FFS de coopérer avec l'ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche que de coopérer avec l'actuel secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, même les deux hommes appartiennent à un seul parti, il a répondu que « Mouloud Hamrouche est une personnalité politique et nous coopérons avec lui au vu de sa nature, de ses idées et de sa vision des choses, et c'est ce dont l'Algérie a besoin », avant d'indiqué que « le FFS travaille avec toutes les personnalités dont il partage les approches politique et les idées, nous sommes même près à travailler avec tout responsable actuel qui partage nos idées et nos analyses. Laskri a abordé le dossier libyen et malien, et leur traitement par le gouvernement algérien, déclarant que « l'Algérie n'a pas été présente en Libye, et a fait preuve de faiblesse et a été incapable d'adhérer à la vision maghrébine, même si la position des pays du Maghreb arabe eux-mêmes n'a pas été homogène, il n y a pas eu de positions unifiées entre les pays », le secrétaire général du FFS a poursuivi « nous n'avons pas pu nous imposer comme il le fallait, parce que nous étions absents diplomatiquement en Libye, quant au Mali l'Algérie doit s'impliquer plus dans le dossier mais elle ne l'a pas fait, en dépit de son accueil des réunions marathoniennes dans le cadre de la résolution de la crise entre le gouvernement de Bamako et les représentants du mouvement Azawad qui veut l'indépendance, mais ces réunions n'ont pas été suivie par l'Algérie et lorsque les choses se sont aggravées nous avons été dépassés par les événements ». Laskri a plaidé pour un dialogue entre les maliens pour résoudre la crise et particulièrement pour protéger l'unité territoriale, s'opposant à l'annonce du mouvement de l'Azawad de son indépendance du gouvernement de Bamako. Le secrétaire général du FFS pense qu' « il n y a pas de diplomatie forte sans un état fort », et que « le régime algérien est faible sur le front intérieur, il ne peut donc être fort sur le front extérieure », faisant référence à ce que connaît la région du sahel, et le sud de l'Algérie « l'enlèvement du wali d'Illizi », exhortant le gouvernement à trouver des solutions à la situation sécuritaire instable ».