L'expert en économie M. Abdelhak Lamiri a révélé à « El Khabar » que la demande d'endettement formulée par le Fonds Monétaire International à l'Algérie pour le renforcement de ses capacités de financement, est bénéfique pour l'Etat algérien et lui reviendra de plusieurs profits. Le placement des réserves de change au niveau du Fonds Monétaire International permettra de réaliser un bénéfice beaucoup plus élevés par rapport au placement de ces réserves dans les banques centrales ou commerciales. Dans ce cadre, les taux d'intérêts tirés du placement des réserves de change au niveau du Fonds monétaire international sont 1jusq'à 2% supérieurs par rapport aux taux d'intérêts tirés du placement des réserves dans des banques commerciales. Evoquant les garanties assurées par l'endettement du FMI, L'expert en économie M. Abdelhak Lamiri a estimé que cette opération est presque sans aucun risque. Avant d'ajouter que l'endettement des pays par le biais du Fonds se fait suivant de conditions strictes, alors que la faillite d'un Etat ne peut en aucun cas être aussi grave que la faillite d'institutions financière et économique internationales. Les pays restent et ne disparaissent jamais malgré leur faillite financière, ce qui n'est pas le cas pour les institutions financières, a estimé Lamiri. Le régime monétaire international géré par « Bretton Woods » est basé sur la solidarité en cas de déclaration de faillite par n'importe quel Etat membre de cette organisation et son incapacité de satisfaire ses engagements financiers et le pays créditeur recouvre ses redevances dans tous les cas de figure, a expliqué l'expert en économie M. Abdelhak Lamiri, avant d'ajouter que les fonds de l'Algérie auraient été menacés dans le cas où l'on faisait face à l'effondrement du régime économique et monétaire mondial, ce qui est très éloigné selon le même expert. Par ailleurs, M. Lamiri Abdelkader a indiqué que l'Algérie bénéficiera du titre de pays créditeur dans les enceintes internationales. Ce qui lui permettra d'avoir un poids sur la scène politique et économique internationale. « Dans tous les cas, le choix d'endetter le FMI est le meilleur des choix, à l'exception de celui de l'investissement de ces fonds dans le transfert de la technologie, à l'instar de la Chine qui a investit dans l'achat d'actions de compagnies exerçant dans des secteurs technologiques, tels que l'achat du groupe suédois « Volvo » et/ou l'achat des technologies de l'Information et de communication, à l'instar de la compagnie américaine « IBM ». Par S. Ben Abderrahmane