M. Boudjemâa Ghechir, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme, a qualifié le rapport du Secrétariat d'Etat des affaires étrangères américaines, sur les libertés, n'est que reprise des précédents rapports Il a expliqué à El Khabar que ce rapport contient certaines constatations réelles, notamment, le refus d'agrément de certaines associations et certaines poursuites judiciaires. Ce qu'on peut reprocher à ce rapport, a noté Ghechir, c'est qu'il ne prend pas en considération les particularités religieuses de chaque nation. Le président de la Ligue algérienne de défense des Droits de l'Homme a expliqué que l'Algérie traverse une conjoncture de grands changements dans tous les domaines de la vie, notamment le passage vers une société pluraliste sur les plans politique, religieux et ethnique. « Malheureusement, nos responsables n'ont pas conçu les nécessités de cette phase, choqués, ils ont commis plusieurs dépassements contre les non musulmans, que ce soit à travers des poursuites judiciaires contre des chrétiens ou via des déclarations de certains responsables. Je cite, à titre d'exemple, le ministre des affaires religieuses et des wakfs, Ghlamallah, qui a déclaré que les libertés existent uniquement dans le domaine politique et qu'elles ne sont pas autorisées dans le domaine religieux. Ce qui a fourni à certaines parties la matière nécessaire pour condamner l'Algérie.