La majorité des partis politiques appelle le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à annoncer la série des réformes mentionnées dans la lettre adressée aux participants du colloque tenu dans la wilaya de Mostaganem, à l'occasion du 49e anniversaire du cessez-le-feu, célébré samedi dernier. Le Mouvement El Islah, a affirmé dans un communiqué rendu publique, hier, que « la volonté du président de la République d'entamer des réformes politiques profondes, sans consulter la classe politique, qui est concernée par ces réformes, ne fait qu'intensifier l'opacité caractérisant la scène politique en Algérie ». Pour sa part, le RCD estime que la déclaration de Bouteflika de procéder à des réformes politiques n'est « qu'une manœuvre politique visant à contrecarrer les pressions de l'étranger, qui exigent des réformes profondes, et à restaurer un système politique en faillite, basé sur le clientélisme ». De son côté, le FLN considère que « la manière et le contenu desdites réformes relève de la compétence du président de la République ». Le MSP n'est pas en reste, dans une déclaration à l'APS, son chargé de la communication a indiqué que son parti a exigé des réformes dans tous les domaines. Le parti des Travailleurs de Louisa Hanoune se dit en accord avec la démarche du président, relative aux réformes politiques et la consécration de la démocratie, mais il exige la révision de la Constitution et le renforcement du contrôle sur le gouvernement.