En plus du nombre aux membres d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique, basés dans le nord du Mali, que des sources sécuritaires ont estimé à près de 300 terroristes, la région du Sahel s'étendant de l'ouest, de la Mauritanie jusqu'au frontières de ce pays avec le Tchad à l'est contient plus 600 organisations terroristes, qui font toutes dans le trafic d'armes et de drogues ainsi que le crime organisé. Ces groupes sont presque tous reliés l'un à l'autre par des intérêts très compliqué qui ont rendu la tâche des servies de sécurité de les combattre très difficile. La menace est d'autant plus présente sur les frontières de l'Algérie avec la Libye, le Niger, le Mali et la Mauritanie, s'étendant sur près de 4 mille kilomètres, suite à la détérioration de la situation sécuritaire en Libye, à cause des millions de pièces d'armes légères ou lourdes qui sont entre les mains des rebelles et des mercenaires. C'est un nouveau défi que les autorités algériennes devront relever. Pour assurer la sécurité tout au long de ces frontières, il y a besoin urgent d'assurer des moyens militaires et une logistique permettant de parer contre toute infiltration des groupes d'Al-Qaïda en Algérie. Cette mission très difficile nécessite, également, la mobilisation de près de 30 mille soldats en plus de citoyens sur les frontières, qui représenteront l'avant-garde face à un éventuelle menace de la sécurité nationale.