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Insatisfaction du PT, refus catégorique du RCD et félicitations de l'Alliance présidentielle Alors que certains partis ont apprécié les promesses de réformes annoncées par Bouteflika
Le Parti des Travailleurs, PT, de Louisa Hanoune a exprimé son insatisfaction par rapport au volet politique contenu dans le discours de Bouteflika. Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie de Saïd Sadi a, quant à lui, exprimé son refus catégorique vis-à-vis du contenu de ce discours, alors que d'autres partis politiques, notamment les partis de l'Alliance Présidentielle ont félicité le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika pour les réformes politiques qu'il a annoncées. Le RND a exprimé sa satisfaction vis-à-vis du discours de Bouteflika, notamment, en ce qui concerne le volet du soutien au développement et l'approfondissement des réformes au sein de l'Etat, c'est-à-dire, le parachèvement de la construction des édifices de la démocratie et du pluralisme. Il a, notamment, exprimé sa prédisposition de participer efficacement aux ateliers politiques annoncés par le président, notamment, au sein du parlement ou à travers les consultations politiques. Pour ce qui est du FLN, Front de Libération Nationale, son chargé de l'Information, M. Kassa Aissa, a affirmé que son parti soutien les décisions ayant été annoncées par le président auxquelles le secrétaire général du FLN a déjà appelé. Le mouvement pour la société de paix MSP a, quant à lui, appelé Bouteflika à donner plus de précisions par rapport à sa décision d'engager des réformes politiques. Quoique le MSP a félicité le président Bouteflika pour son discours, il n'a, toutefois, pas semblé entièrement satisfait par ces décisions. Il a, dans ce contexte, affirmé que les réformes auxquelles le MSP a appelées sont issues de sa conviction que l'Algérie d'après l'état d'urgence mérite d'être un pays leader dans l'instauration d'un véritable régime démocratique issu de la conviction de son peuple. M. Djeloul Djoudi, membre de l'Etat Major du Parti des Travailleurs, a indiqué que le président a seulement donné des promesses mais n'a pris aucune décision. Il s'est, dans ce cadre, interrogé qu'est ce que Bouteflika voulait dire par « rendre la légitimité aux institutions de l'Etat ». Le parlement actuel n'est pas représentatif, paradoxal et non habilité pour amender la constitution. La solution consiste à associer le peuple dans l'amendement de la constitution, a-t-il expliqué avant de s'interroger pourquoi n'a-t-on pas autorisé les marches à Alger et n'a-t-on pas convoqué des élections législatives anticipées. De son coté, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, RCD, a critiqué l'abstention de Bouteflika de parler de corruption qui ronge et l'Etat et la société, des manifestations qui ont été violement réprimées, de la misère sociale et de la surveillance qui étouffent la nation. Le RCD a, notamment, ajouté dans son communiqué ; « l'amendement de la constitution sera soumis aux mêmes mesures précédentes, c'est-à-dire, qu'on va inonder la scène politique d'intervenants qu'on décongèlera à l'occasion ».